Teddy Riner est sur un petit nuage. Pas petit, mais à la hauteur du colosse et de son palmarès XXL. De retour de sa Guadeloupe natale, le quintuple champion olympique de judo est apparu sur le plateau du journal de 20h ce samedi, à la veille de la clôture des Jeux olympiques. Les yeux encore brillants, il réalise à peine l’exploit accompli durant cette folle quinzaine : « Chaque jour, je me réveille le matin et je me demande : est-ce que ce qui m’arrive est vrai ? »sourit le géant qui a allumé la vasque olympique aux côtés de Marie-José Pérec avant de remporter l’or individuel et par équipes avec panache : « C’est comme si tout ce que nous avons donné au fil des années devenait réalité. »
Alors que la parenthèse – enchantée – olympique est sur le point de se refermer, l’euphorie suscitée par les athlètes français, bien partis pour décrocher un nombre record de médailles, est contagieuse. Même si certains ressentent déjà de la nostalgie. À moins que cette épopée ne laisse des traces plus profondes qu’on ne l’imagine.
Teddy Riner, qui a goûté à l’engouement populaire de Pointe-à-Pitre pour le club français, veut y croire. « Nous avons réussi quelque chose de magnifique et les gens le sentent. Tout le monde le sent et ça fait du bien : c’est une France qui performe, c’est une France qui est forte et c’est une France qui est grande. »
L’effet olympique, avec ces visages souriants dans le métro parisien, ces bénévoles bienveillants et « ces supporters heureux qui meurent de plaisir« , est-ce que ça peut durer ? « La tension va s’atténuer un peuanticipe le champion. Mais nous resterons dans un héritage qui fera du bien au pays. Pas seulement à la jeunesse, mais à ce pays qui a besoin d’être fédéré, qui a besoin d’unité, et ça, ça fera du bien. Un discours digne d’un Ministre des Sports…
Mais Teddy Riner l’a dit, il défendra ses titres à Los Angeles dans quatre ans. Puis, c’est une promesse qu’il a répétée sur TF1, il raccrochera son kimono. La suite de la carrière du sportif préféré des Français sera-t-elle faite de politique ? D’autres avant lui ont sauté le pas, le judoka David Douillet, Jean-François Lamour et Laura Flessel qui venait de l’escrime, Guy Drut, médaillé d’argent du 110 m haies en 1972… « Je ne dis jamais non à rien, trancher celui dont l’image a dépassé le cadre du sport. S’il y a une chose que le sport m’a appris, c’est qu’en travaillant, en se donnant les moyens de ses ambitions, on obtient ce qu’on doit obtenir. Si un jour, je me lance en politique, je travaillerai, j’apprendrai les ficelles du métier et après, on verra ce qui se passe. ». Et d’assurer, avec un grand sourire, à ceux qui en doutaient encore : « Si un jour je me lance en politique, ce sera pour être l’un des meilleurs. »
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