Vainqueur du Grand Chelem de Douchanbé dimanche, Teddy Riner a pu compter ces dernières semaines sur les conseils de Christian Chaumont, son ancien entraîneur.
Teddy Riner n’a pas fait le déplacement pour rien. Déjà vainqueur ces derniers mois des Grands Chelems de Paris et d’Antalya, le Français a récidivé à Douchanbé en se montrant particulièrement dominant. L’opposition n’a certes pas été aussi forte que lors de ses deux précédentes victoires, mais le triple champion olympique, particulièrement affûté, n’a laissé aucune chance à ses adversaires.
Après une agréable mise en bouche face au jeune Turc Munir Ertug, le Guadeloupéen a marché sur l’Allemand Losseni Kone, le Russe Denis Batshaev puis le local Temur Rakhimov, puni d’un uchi-mata à droite suivi au sol qui a calmé les ardeurs d’un bouillant publique. Le Français pourrait le savourer. « Il y a dix jours, j’ai continué ma préparation olympique à Tokyo, je me suis dit « il faut que je montre mon judo en compétition » »a-t-il expliqué après son récital.
Riner avait besoin d’être rassuré
Et le Français peut être d’autant plus satisfait qu’il a bénéficié ces dernières semaines de l’aide de Christian Chaumont, son ancien entraîneur à Levallois. « Teddy avait besoin d’être rassuré sur les aspects techniques. Il a travaillé un peu avec Christian, confirmé avec L’équipe Franck Chambily, coach historique de Teddy Riner. Il a appris quelques astuces technico-tactiques sur le kumi-kata. On avait déjà commencé ce travail sur les gauchers mais Christian y a un peu mis la main, c’est intéressant. »
Le ménage à trois se déroule sans encombre. « Teddy n’appartient à personne. C’est ça le haut niveau, il faut être intelligent, prendre de la hauteur. Si quelqu’un peut lui apporter quelque chose, n’hésitez pas. L’objectif est qu’il soit champion olympique., a insisté son entraîneur, concentré sur le rendez-vous olympique. Ce Tournoi de Douchanbé devrait en effet être la dernière compétition du Tricolore avant les Jeux, sa participation aux Mondiaux du 23 mai étant improbable.