La plupart des grandes villes ont décidé de ne pas augmenter leur taux d’impôt foncier, tandis que de nombreuses municipalités n’ont pas suivi cette tendance, se contentant de l’augmentation de 3,9 % déjà calculée par le fisc, voire plus.
Selon le cabinet FSL, relayé par BFMTV mardi 27 août, une majorité de grandes villes françaises ont décidé de ne pas augmenter leur taux de taxe foncière. Une bonne nouvelle pour la plupart des propriétaires, mais tous ne sont pas concernés. En effet, 19 % des communes de plus de 100 000 habitants et 15 % des communes de 40 000 à 100 000 habitants ont décidé d’augmenter leur taux.
Parmi ces villes, on retrouve en première place Saint-Priest, dont la hausse des taux atteint 16%. La commune de 45 000 habitants est suivie par Nice (15,8%). En tête du classement, on retrouve également Saint-Étienne (14,1%), Nancy et Annecy (13,4%), ou encore Neuilly-sur-Seine (10%), Meaux (9%) et Le Cannet (8,8%).
Une augmentation des bases cadastrales de 3,9%
D’autres villes ont décidé de baisser leurs taux. Il s’agit de Brive-la-Gaillarde (-0,40 %), Wattrelos (-0,40 %), Tarbes (-0,60 %), Castres (-1 %) et Mantes-la-Jolie (-2,60 %). Toutefois, les propriétaires de ces communes seront toujours concernés par l’augmentation des bases cadastrales de 3,9 %, qui s’applique à tous, quelle que soit la décision de la municipalité.
En effet, la taxe foncière est calculée sur la base de la valeur cadastrale d’un bien. Ainsi, l’administration fiscale utilise l’indice des prix à la consommation harmonisé pour réévaluer les valeurs cadastrales. Selon les derniers chiffres de l’Insee, cet indice a augmenté de 3,9 %. La taxe foncière va donc augmenter de 3,9 % pour tous les propriétaires.
publié le 28 août à 07:53, Lila Bruandet, 6Medias
