Taounate : des drones pour le contrôle aérien des parcelles autorisées de cannabis
« L’ANRAC utilisé de nouvelles technologies dans le contrôle des parcelles autorisées par l’Agence au profit des agriculteurs dans le but de culture du cannabis« , a expliqué dans une déclaration à MAP le directeur provincial deANRAC a Taounate, Ihssane Sidki.
Selon lui, cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts continus de l’agence visant à moderniser ses méthodes d’encadrement et d’accompagnement des agriculteurs impliqués dans ce secteur émergent. Il a ajouté que cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des agriculteurs, des coopératives et des investisseurs impliqués dans la chaîne de valeur de la filière. cannabisM. Sidki a notamment mis l’accent sur l’utilisation des drones pour contrôler les parcelles situées dans des zones difficiles d’accès, notamment en terrain accidenté et montagneux, précisant que cette démarche de contrôle s’inscrit dans une démarche d’accompagnement pour éviter les non-conformités et les sanctions. « Nous ne sommes pas dans une logique de sanction, mais plutôt d’accompagnement et de conseil », a-t-il assuré.
Le directeur provincial a déclaré que cette orientation reflète la reconnaissance par leANRAC de la nature récente de la secteur du cannabis légal et la nécessité d’un soutien continu aux acteurs concernés. L’utilisation de drones Le contrôle des parcelles représente une avancée significative dans les méthodes de supervision de l’ANRAC, a-t-il indiqué, expliquant que ces appareils permettent de prendre des photographies aériennes des parcelles, facilitant ainsi la vérification de la conformité des cultures aux autorisations délivrées. L’agence peut ainsi s’assurer que les agriculteurs respectent les limites de superficie autorisées et que les parcelles sont effectivement exploitées comme prévu. M. Sidki a également rappelé le cadre réglementaire qui régit ces activités, notamment la loi 13-21 qui définit les conditions d’octroi des autorisations agriculteurs pour des zones spécifiques et délimitées.
Le contrôle effectué par leANRAC vise à garantir que la agriculteurs cultiver uniquement les parcelles autorisées, sans dépasser la superficie allouée. L’importance de ce contrôle rigoureux s’explique, selon lui, par le caractère intégré du secteur de cannabis légalIl a noté que les agriculteurs, membres des coopératives, doivent livrer leur production à des investisseurs agréés qui sont informés au préalable des superficies cultivées et des quantités moyennes de production attendues. Tout dépassement de ces quantités est strictement réglementé par la loi, qui stipule que tout excédent doit être détruit, a-t-il rappelé.
Là Province de TaounateLe programme de l’ANRAC, qui compte un nombre très important de cultivateurs de cannabis au Maroc, représente un défi particulier pour l’ANRAC en termes de gestion et d’accompagnement, a relevé le responsable, assurant que l’agence dispose des ressources nécessaires, tant humaines que matérielles, pour faire face à cette tâche. Il a notamment souligné que le nombre d’agriculteurs adhérant au programme devrait doubler l’année prochaine, en partie grâce à la Grâce Royale qui encourage la transition vers le cadre réglementaire et légal. Cette initiative de l’ANRAC s’inscrit dans un contexte plus large de régulation et de développement du programme L’industrie du cannabis au MarocLe Royaume cherche à exploiter le potentiel économique de cette culture tout en garantissant un cadre juridique strict et un contrôle rigoureux, a-t-il conclu.
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