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Nouvelles sportives

Pro D2 – Pierre-Philippe Lafond (Montauban) : « On s’est donné le droit de vivre mais pas de se maintenir »

Après sept défaites consécutives, Montauban renoue enfin avec la victoire en s’imposant (17-16) contre Nevers. Une délivrance pour Pierre-Philippe Lafond et ses hommes. Malgré tout, l’USM reste à deux points de la dernière place du championnat.

Après sept défaites consécutives, enfin une victoire…

C’est une délivrance. Un soulagement. C’est génial de gagner. C’est un goût qu’on ne connaissait pas depuis trop longtemps et c’est vraiment quelque chose qui manquait. Je pense que les gens ne réalisent pas les trois mois que nous venons de vivre. Je n’ai jamais perdu sept matchs de suite, tant en tant que joueur qu’en tant qu’entraîneur. C’est une souffrance que les gens ne peuvent pas comprendre. C’est dur dans votre vie professionnelle mais aussi dans votre vie personnelle. Au bout d’un moment, on en a marre d’être frappé. A la 55e, il y a eu cette rébellion collective pour ne pas accepter le sort.

Comment expliquez-vous cette première période où peu travaillé ?

Il ne faut pas supprimer le contexte. Les hommes tremblaient. Je vais prendre un secteur de jeu : la clé. Nous avons complètement manqué en première mi-temps. Notre deuxième période en touche est royale. Nous avons réussi à surmonter ce stress, cette peur, cette obsession, cette peur pour remporter la victoire.

Selon vous, le banc a-t-il été décisif ?

Le banc a fait une grande entrée. On termine le match avec la troisième ligne d’espoirs. Ces gamins apportaient de la fraîcheur, cette envie, cette insouciance. L’amour de Sapiac aussi. Bravo à eux, ils ont apporté le supplément d’âme dont ils avaient besoin.

Que souhaitez-vous retenir de ce succès ?

Ce que je veux retenir, c’est que les joueurs ne voulaient pas mourir. À 16-3, nous avons regardé la mort en face. Perdre aurait eu d’énormes conséquences. Finalement, les garçons se sont révélés et ne se sont pas effondrés comme avant. Ils voulaient rester en Pro D2 et gagner ce match.

Quand est-ce que le match change pour vous ?

Interception de Simon Renda. Les garçons ont décidé d’avancer à nouveau et de viser les points en jouant le penalty de la main. Ce groupe a pris ses responsabilités. Bravo à eux.

Vous n’avez cependant que deux points d’avance sur la dernière place du championnat. Vannes sera-t-il encore un match « à mort » ?

Tous les matchs seront « à vie ou à mort ». Nous nous sommes donné le droit de vivre mais pas de nous entretenir. Il va encore falloir se battre. Contre Vannes on s’attend à une grosse confrontation. Nous sommes toujours en vie mais nous ne sommes pas sauvés. On va en profiter car ça a été infernal pendant trois mois. On va prendre une grande bouffée d’air sans oublier que le week-end prochain Vannes arrive. Aujourd’hui, si nous avions perdu, nous aurions été condamnés au National. Nous sommes toujours maîtres de notre destin. Il reste quatre matchs. Il va falloir se battre pour chaque point. Rien n’est acquis et rien n’est fait pour personne.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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