« Pourquoi as-tu attaqué en finale ? As-tu suivi ton instinct ?
Oui, et c’était un instinct stupide. Mais je voulais tester mes jambes pour cette troisième semaine. Remco (Évenepoel) mettre une belle attaque dans la finale, j’ai essayé de me mettre entre lui et Jonas (Vingegaard) mais Jonas avait une très bonne équipe autour de lui pour l’aider. Donc, c’est une journée normale au bureau (sourire).
Aviez-vous imaginé une attaque de Vingegaard, qui avait des coéquipiers devant ?
C’est difficile de répondre, de deviner ce qu’ils allaient faire aujourd’hui. (Mercredi). Ils ont plutôt bien joué, ils avaient une excellente équipe devant. (Benoot, Van Aert, Laporte)Ils ont attendu Jonas. Je m’attendais à une attaque plus longue de sa part avec tous ces coéquipiers pour l’aider à ouvrir de grandes ouvertures par la suite. Ils ont fait du bon travail. Remco aussi. Tout le monde a bien joué aujourd’hui.
« J’ai travaillé sur des montées plus longues et dans la chaleur, c’était peut-être une de mes faiblesses »
Comment avez-vous changé votre entraînement ces derniers mois ?
Quand on regarde en arrière, ce n’est pas dur de voir les étapes où j’ai perdu du temps et de comprendre. La Loze l’année dernière, le Ventoux en 2021 où Jonas m’a lâché… J’ai donc travaillé sur des montées plus longues et dans la chaleur, c’était peut-être une de mes faiblesses, ou peut-être un hasard à chaque fois.
Pouvez-vous nous en dire plus sur le monoxyde de carbone que votre équipe utilise ?
C’est un test au camp d’altitude, pour voir comment on réagit à l’altitude. Ça dure deux ou trois minutes, on respire dans un ballon pendant une minute, puis sans le ballon, on regarde son hémoglobine. Et il faut refaire le test deux semaines plus tard. Mais la fille qui faisait le test n’est pas revenue, donc je n’ai fait que la moitié du test. De toute façon, ce n’est pas comme si on respirait du monoxyde de carbone, c’est plutôt un test pour voir comment on réagit à l’altitude. »