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Tadej Pogacar après sa victoire dans la 4e étape du Tour de France et sa reprise du Maillot Jaune : « Dans trois semaines, tout peut changer »

« Vous étiez nombreux dans votre équipe à rouler en tête alors que Jonas était déjà seul. Est-ce que ce sera la clé des prochaines étapes ? »
Si on regarde bien, de Briançon jusqu’au sommet du Galibier, on a eu un vent de face très fort. Pour rouler devant, il fallait avoir de grosses couilles. Chapeau à tous mes coéquipiers, on a montré qu’on était une des équipes les plus fortes de ce Tour. Rouler comme on l’a fait aujourd’hui, c’est fou. Ils ont fait un boulot de fou et il faut continuer.

De vos douze victoires d’étapes sur le Tour, compte tenu du travail effectué par votre équipe, où la situez-vous ?
Je ne sais pas, peut-être dans le top 5. Après le Tour, on verra les choses différemment mais oui, l’un de mes meilleurs, c’est sûr.

Cette étape a obligé tout le monde à révéler son véritable niveau. Jonas Vingegaard est-il meilleur que ce que vous attendiez ?
C’est difficile de dire où il en est actuellement. On a eu un aperçu, mais il reste encore pas mal d’étapes où d’autres rouleront peut-être à un meilleur niveau. Dans trois semaines, tout peut changer pour tout le monde. Certains se sont peut-être sentis moins bien aujourd’hui, d’autres vraiment bien. Mais je vois Jonas très fort et je vois qu’il est en forme. On verra sur les prochaines étapes, notamment le contre-la-montre de vendredi.

Vous sembliez en colère quand, à un moment donné, vous avez parlé avec Joao Almeida, qu’avez-vous dit ?
Non, c’était une impression. À cette vitesse, il est impossible de communiquer sur un vélo. Même si tu voulais dire  »Je t’aime »Il fallait crier et on aurait l’air en colère. Je n’étais pas en colère pour quoi que ce soit, nous avons fait une belle étape et j’en suis content.

Jeoffro René

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