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Syndrome de privation sensorielle : ces signes qui doivent alerter les propriétaires de chiens

Syndrome de privation sensorielle : ces signes qui doivent alerter les propriétaires de chiens

Aussi appelé syndrome du chenil, le syndrome de privation sensorielle est un trouble du développement qui se manifeste par une incapacité à s’adapter à son environnement.
Handicapant au quotidien tant pour l’animal que pour son propriétaire, ce syndrome se caractérise par un certain nombre de symptômes.
Reconnaître ce trouble est essentiel pour prévenir le risque de dépression chez votre chien.

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Animaux domestiques

Vous jouez et sortez régulièrement avec votre chien ? La socialisation de votre animal est très importante puisqu’elle joue un rôle dans la survenue de ce syndrome. Marie-Ange Laguette, étudiante vétérinaire, explique dans sa thèse publiée en 2023, l’apparition du trouble par hypostimulation et une «inadéquation entre l’environnement de développement du chiot et son futur milieu de vie« . Par exemple, un animal élevé à la campagne jusqu’à ses trois mois aura ensuite du mal à gérer les stimuli urbains rencontrés comme le bruit des voitures. Selon l’âge et le tempérament de votre chien, d’autres symptômes peuvent vous alerter.

Symptômes du syndrome de privation sensorielle

En cas de stimulation insuffisante avec le reste du monde, votre compagnon à quatre pattes se montre anormalement craintif envers les personnes, les autres animaux et les événements. Si votre chien sursaute au moindre bruit dans la maison (aspirateur, sonnerie de téléphone, etc.) ou à l’extérieur comme les klaxons, il souffre probablement du syndrome de privation sensorielle. Ce trouble se manifeste également lors des rencontres du quotidien. Votre chien préfère fuir ou se positionner dans une attitude d’évitement lorsqu’il croise un congénère, un enfant, le facteur ou toute autre personne.

Plus confiant, le chien adulte adopte une attitude généralement affirmée, voire agressive. Il peut grogner et aboyer au moindre bruit, ou encore attaquer et mordre la personne qui représente un danger pour lui. La peur du changement – ​​même le plus anodin comme déplacer un meuble dans la maison – peut générer de l’anxiété.

En phase dépressive, votre compagnon à quatre pattes manifeste un désintérêt total pour toute activité. Il refuse de sortir jouer et préfère rester couché ou prostré. Dans les cas les plus graves, on peut observer un comportement autodestructeur avec automutilation. Si votre chien gratte, lèche ou mord de manière excessive et répétée au point de se blesser, il est conseillé de prendre rendez-vous avec un vétérinaire.

Manifestations neurovégétatives du syndrome du chenil

Au-delà des signes comportementaux, d’autres symptômes doivent vous alerter. Ce trouble du développement se manifeste par une accélération du rythme cardiaque et de la respiration lors des crises de panique. Vous pouvez également suspecter un syndrome du chenil chez votre animal en cas d’hypersalivation ou de malpropreté (miction et/ou défécation). Des tremblements et des pupilles dilatées indiquent également un trouble du développement. Vos doutes doivent être confirmés par un vétérinaire qui pourra vous prescrire une thérapie comportementale et un traitement médicamenteux pour réduire la peur et l’anxiété.


Emilie CARTIER pour TF1 INFO

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