Santé

Symptômes, transmission, vaccins… Ce qu’il faut savoir sur la variole du singe

Qu’est-ce que mpox ?

Appelée « variole du singe » il y a encore quelques années, son nom a été changé pour éviter toute connotation raciste. La maladie, caractérisée par des pustules et de la fièvre, a été détectée pour la première fois chez l’homme en 1970 en République démocratique du Congo (RDC).

La mortalité est difficile à estimer et les estimations varient entre 1% et 10%. Elle dépend de l’état des systèmes de santé, ainsi que de la catégorie à laquelle appartient le virus à l’origine de la maladie. Il existe en fait deux grandes familles, appelées « Clades », du virus. Le Clade I, plus mortel, est surtout présent en Afrique centrale, dans le bassin du Congo. Le Clade II circule plutôt en Afrique de l’Ouest.

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L’OMS pourrait décréter dès mercredi 14 août une urgence de santé publique de portée internationale face à l’épidémie de Mpox (variole du singe) qui sévit en Afrique. Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) avaient pris les devants en déclarant mardi 13 août l’épidémie de Mpox urgence de santé publique continentale. Il s’agit du niveau d’alerte le plus élevé jamais décrété par l’agence depuis sa création.

Une première épidémie en 2022

La MPOX a gagné en visibilité avec une épidémie majeure en 2022. Celle-ci s’est propagée à travers le monde, touchant principalement les hommes homosexuels et bisexuels. Cette épidémie avait des spécificités. Elle semble avoir circulé principalement par le biais des relations sexuelles, alors que la maladie se transmettait auparavant principalement par l’intermédiaire d’un animal. Surtout, elle n’a pas été très meurtrière : environ 200 décès pour près de 100 000 cas recensés, selon l’OMS.

Ce qui a changé en 2024

L’épidémie de 2024, qui a pris naissance en RDC, est causée par le clade I et un variant encore plus dangereux, le clade Ib. Son taux de mortalité est estimé à 3,6 %. Il a été détecté pour la première fois chez des prostituées dans la province congolaise du Sud-Kivu en septembre 2023.

L’épidémie se transmet en partie par les rapports sexuels, ce qui n’est pas nouveau par rapport à l’épidémie de 2022, mais constitue une première pour le virus en Afrique. Le virus en question se transmet cependant également par contact non sexuel. Les enfants sont donc également à risque.

Pour l’heure, l’épidémie est largement concentrée en RDC. Cependant, plusieurs pays – Burundi, Kenya, Ouganda, Rwanda – ont enregistré les premiers cas de mpox de leur histoire. Selon Africa CDC, 1 456 décès ont été recensés en Afrique depuis le début de l’année 2022 pour 38 465 cas. Il est probable que la majorité corresponde à l’épidémie récente.

Vaccins : l’Afrique sous-équipée

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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