Sylvie Tellier, son chagrin face aux dernières volontés de Geneviève de Fontenay

Dans son livre « Couronnes et préjugés », à paraître ce mercredi 29 mai aux Éditions Fayard, Sylvie Tellier propose un retour en arrière de trois cents pages. Cette plongée dans son passé est l’occasion pour l’ancienne Miss France d’apaiser d’anciennes tensions et de se tourner vers l’avenir. Le temps de quelques pages, le Nantais de 45 ans prend le temps de revenir sur la mort de Geneviève de Fontenay.

Lorsqu’elle a appris la nouvelle, le 1er août 2023, Sylvie Tellier était en Turquie pour un voyage d’affaires. L’ancienne Miss France couronnée en 2002, connaissait Geneviève de Fontenay depuis près de vingt ans. Deux décennies rythmées par des conflits houleux mais aussi un « lien unique, propre à deux personnalités très différentes. »

La mort de celle qui a représenté pendant des années le concours Miss France est d’autant plus complexe que la cérémonie organisée par son fils, Xavier de Fontenay, est loin d’être à la hauteur du défunt. Or cette absence d’hommage, de fleur, de plaque, c’est le principal concerné qui l’a réclamée.

Sylvie Tellier se souvient, elle a écrit un livre avec la Dame au chapeau en 2005 : « Sans compromis : Conversations avec Sylvie Tellier » aux éditions Michel Lafon. Près de vingt ans plus tôt, Geneviève de Fontenay avait déjà tout prévu : « De toute façon, j’ai demandé à Xavier que le mien ne serait annoncé que lorsque je serais dans le trou. Je ne veux pas de cérémonie, pas de cortège, juste un cercueil en bois blanc. »

Une cérémonie sans Miss

Malgré cette connaissance des dernières volontés de Geneviève de Fontenay, le chagrin n’en est pas atténué pour Sylvie Tellier qui se confie dans son livre : « Les choix funéraires de Geneviève rendront ce moment encore plus douloureux qu’il ne l’est déjà. » Xavier de Fontenay appliquera à la lettre les exigences de sa mère, allant jusqu’à n’inviter quasiment aucune Miss.

Sylvie Tellier se souvient de ce moment difficile et des modalités insolites qui l’entouraient : « Un proche s’est rendu aux obsèques : sur la tombe, ce jour-là, il n’y avait quasiment pas de fleurs. Aucun apéritif n’est non plus organisé avec ceux qui ont aimé le défunt. Des dernières volontés brutales, sans possibilité pour le public ni même pour ceux qui l’entourent depuis tant d’années de venir prier. »

Si l’ancienne reine de beauté confirme la légitimité de Xavier de Fontenay, elle ne peut s’empêcher néanmoins de préciser : « Personne n’a le droit d’envoyer des fleurs. Personne n’est autorisé à envoyer une plaque. Personne n’a le droit de venir sur sa tombe. Tout cela est infiniment triste. »