Sylvain Levy répond aux accusations de Pierre Chabrier, son ancien collègue chez Vilbrequin
Sylvain Levy, le co-créateur du projet Vilebrequin, s’est à nouveau exprimé sur les accusations de son ancien collègue, Pierre Chabrier, parlant d’une situation « lunaire ».
« La France a peur, la situation est grave », commence Sylvain Levy, au début de son live diffusé ce lundi 26 août sur Twitch devant plus de 9 000 spectateurs curieux. Le co-créateur de Vilebrequin, cette chaîne YouTube dédiée à l’automobile qu’il avait imaginée avec Pierre Chabrier, est revenu longuement sur les accusations de son ancien ami.
Le duo s’est séparé de manière inattendue en décembre 2023 avant de revenir pour présenter la nouvelle saison de Top Gear France sur RMC Découverte en mars 2024. Mais en plein été, le 16 août, Pierre Chabrier lançait de graves accusations, les larmes aux yeux, accusant Sylvain Levy de comportements toxiques, notamment envers certains membres de la production du projet, mais aussi à son égard.
Une situation qui a rapidement pris des proportions énormes, et qui avait poussé Sylvain Levy à réagir. Mais le vidéaste a préféré s’expliquer à nouveau, souhaitant exposer son « point de vue ».
Sylvain Levy parle de traitements « déshumanisants »
« Il y a un aspect très déshumanisant, comme s’il y avait un complot, explique Sylvain Levy, certains arguments sont lunaires. »
Il revient ensuite sur « l’histoire du contrat ». Dans sa vidéo, Pierre Chabrier affirme que certains de ses amis et collègues de Youtube sont interdits de travailler à nouveau avec lui, car Sylvain Levy leur a fait signer un contrat les en empêchant : « C’est d’autant plus difficile à comprendre qu’il y a des gens qui travaillent pour moi et qui travaillent aussi pour Pierre actuellement. »
Il plaisante également sur la fin de Vilebrequin : « Dans la dernière vidéo de la chaîne, j’expliquais que ce serait la suite de Vilebrequin, parce que je ne sais pas si vous le savez, mais j’aime les voitures. C’était dit, connu et accepté, je ne l’ai pas inventé. »
Sylvain Levy sous-entend également que Pierre Chabrier n’a pas réalisé sa vidéo par hasard : « Il a fait des études de cinéma, il sait transmettre l’émotion à travers l’image. »
A propos du Multipla de plus de 1 000 chevaux, Sylvain Levy réfute l’idée que la somme payée pour l’acheter soit un « doigt d’honneur » : « C’est une somme à plus de six chiffres. Je ne vois pas pourquoi je devrais me défendre. »
« C’était une rafale de tirs d’Uzi »
Il a également déclaré vouloir « reconnaître ses erreurs » sur ce sujet : « Peut-être que mon erreur a été de croire que ma vision de l’automobile était partagée par l’ensemble de la communauté. »
Même s’il précise ne pas vouloir passer « 45 minutes » en explications, Sylvain Levy, qui en passe plus de trente sur le sujet, ajoute qu’il a voulu annoncer dans la dernière vidéo Vilebrequin que le duo ne s’entendait plus assez, ce qui n’était pas le cas. « Il a surtout balancé quelques cartouches avec des trucs qui avaient plusieurs années, s’interroge-t-il, ça veut dire qu’il les a écrites quelque part, qu’il en a fait des balles de 9 mm. »
Concernant la personne avec laquelle Sylvain Levy aurait été « contagieux », la vidéaste explique qu’elle n’était pas au courant que Pierre Chabrier allait la nommer : « Ils ont pris quelqu’un et l’ont jeté comme argument contre moi. »
Il termine en expliquant que « c’est un risque professionnel » d’affronter la polémique : « C’était une rafale d’Uzi (…) mais au mieux c’est de la négligence, au pire, c’est de l’égoïsme. Je regrette ce côté chair à canon. »
Sylvain Levy a ajouté qu’il ne faisait face à « aucune procédure » liée aux accusations de son ancien collègue et souhaitait « passer à autre chose » : « En fait, j’ai perdu 80 000 abonnés, mais il y a aussi 900 000 personnes qui s’en fichent ». 38 minutes après le début des explications « qui n’étaient pas censées durer 45 minutes », ses téléspectateurs, sur le chat, ont ensuite pu découvrir un débriefing de la Formule 1.