Swiatek, le miracle, écarte le surprenant Osaka
Le Polonais a sauvé une balle de match pour éliminer les Japonais de retour au deuxième tour (7-6 (7/1), 1-6, 7-5).
Auréolée de titres à Madrid, puis à Rome, Iga Swiatek est arrivée à Paris comme la favorite incontestée. La N.1 mondiale, triple vainqueur à Roland-Garros (2020, 2022 et 2023) après avoir fait une entrée en matière tranquille dans le tournoi (6-1, 6-2 contre Léolia Jeanjean) a semblé en mesure d’imposer son rythme, sa maîtrise de la surface. La Polonaise a, ce mercredi au 2e ronde, a été surprise par la résistance de la Japonaise Naomi Osaka. Elle s’est fait bousculer comme rarement à Roland-Garros, écartant une balle de match après avoir été menée 4-1, puis 5-2 en 3e.e set, avant de sortir du piège 7-6 (7/1), 1-6, 7-5. En 2h57 d’un bras de fer intense.
Pour la Japonaise Naomi Osaka, l’ancienne numéro 1 mondiale tombée à 134e place mais déterminée à 26 ans à donner un nouvel élan à sa carrière après la maternité, le coup était presque parfait… Sur la route de Roland-Garros, rapidement éliminée à Rouen, puis à Madrid, la Japonaise s’était illustrée à Rome en éliminant Daria Kasatkina. (11e monde) le 3e tour, avant de s’incliner en 8e en finale contre le Chinois Qinwen Zheng. Il y avait encore du chemin à parcourir avant de secouer Swiatek…
Après un 1euh ronde accrochée face à l’Italienne Lucia Bronzetti, elle retrouve le devant de la scène. Le court Philippe Chatrier. Une affiche de gala. Le match qu’elle attendait depuis longtemps. Pour savourer son retour. Dans un tournoi où elle n’avait jamais brillé (arrêté à 3e tour trois fois en six participations). Dans un tournoi qu’elle avait quitté précipitamment en 2021 avant ses 2e contre la Roumaine Ana Bogdan, évoquant son anxiété et sa vulnérabilité. Quelques semaines avant de devenir le dernier relayeur symbolique des Jeux Olympiques de Tokyo…
Naomi Osaka (quatre titres du Grand Chelem à son actif : l’US Open en 2018 et 2020 et l’Open d’Australie en 2019 et 2021) était, par une soirée pluvieuse et sous le toit du court Philippe Chatrier, toute proche de créer la première sensation. de l’édition, rappelée lorsqu’elle est en confiance et dans l’état de son service et de son coup droit, ses performances éblouissantes en font une joueuse redoutable. Elle dont la dernière victoire d’une joueuse du Top 10 remontait à janvier 2020. Elle dont on reparlera dans les semaines et les mois à venir. Une fois la déception digérée…