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Suspect déjà connu pour meurtre, soldat hospitalisé… ce que l’on sait après l’attaque d’un soldat Sentinel à Paris

Suspect déjà connu pour meurtre, soldat hospitalisé… ce que l’on sait après l’attaque d’un soldat Sentinel à Paris

C’est une attaque qui suscite des interrogations, à moins de deux semaines du début des Jeux olympiques dans la capitale. Un militaire de l’opération Sentinelle, en patrouille pour sécuriser la gare de l’Est à Paris, a été poignardé dans le dos par un individu qui a été immédiatement interpellé. Se revendiquant chrétien, il était déjà connu pour un meurtre commis en 2018, également dans la capitale.

Ce qui s’est passé ?

L’incident s’est produit peu avant 22 heures, lundi, à la gare de l’Est (10e arrondissement). Un militaire de l’opération Sentinelle était en patrouille lorsqu’il a été poignardé entre les omoplates par un homme, qui a été rapidement interpellé.

Les images de vidéosurveillance ont permis d’établir que ce dernier avait suivi les militaires pendant plusieurs minutes avant l’attaque, selon les premières conclusions de l’enquête. L’auteur « a déclaré être chrétien et aurait crié » Dieu est grand « en français » lors de l’attaque, a appris Le Parisien de source policière. Il a déclaré avoir agi « parce que l’armée tue des gens dans son pays », ont ajouté les mêmes sources.

Le suspect a été immédiatement interpellé par d’autres militaires et placé en garde à vue. Une enquête pour tentative d’assassinat a été ouverte, a indiqué dans la soirée le parquet de Paris, contacté par Le Parisien. Les circonstances et le mobile de l’attaque font actuellement l’objet d’une enquête.

Qui est le suspect ?

Le suspect est un homme de 40 ans. Né en République démocratique du Congo, il a été naturalisé français en 2006. Il est déjà connu de la justice pour un meurtre commis à Paris en 2018, affaire pour laquelle il a été interné dans un hôpital psychiatrique.

A l’époque, il avait mortellement poignardé un homme de 22 ans à la gare de Châtelet-les-Halles. Il avait été déclaré pénalement non responsable dans cette affaire en raison d’une abolition du discernement et n’avait donc pas été jugé, selon une décision datée de 2000 consultée par l’AFP. Une expertise psychiatrique avait alors conclu qu’il souffrait d’une « probable maladie schizophrénique évolutive depuis plusieurs années sans traitement médical jusqu’à présent ».

Le suspect a également été condamné à deux reprises pour violences conjugales, selon l’AFP.

Quel est l’état de santé du soldat ?

Le militaire blessé au dos a été pris en charge par les secours. Il était conscient lors de son évacuation vers un hôpital. « Ses jours ne sont pas en danger », avait indiqué lundi soir le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. « Si la victime est hospitalisée, ses jours ne sont pas en danger », a confirmé le parquet de Paris vers minuit.

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