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surclassé 3-0 à Bergame, l’OM éliminé par l’Atalanta à l’orée de la finale

Une semaine après son probant match nul au Vélodrome, l’Olympique de Marseille a raté sa demi-finale retour à Bergame (0-3), jeudi.

France Télévisions – Éditorial Sport

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La déception du Marseillais Pierre-Emerick Aubameyang après le deuxième but de l'Atalanta, le 9 mai 2024 à Bergame.  (MARCO BERTORELLO / AFP)

Si la Belém Arrivé en un seul morceau mercredi à Marseille, le navire OM a coulé de toutes parts jeudi 9 mai à Bergame. Ayant complètement raté sa demi-finale retour de Ligue Europa face à l’Atalanta, l’Olympique de Marseille n’a jamais rallumé sa flamme européenne, et s’est logiquement incliné 3-0 au Stade Gewiss, face à des Bergamasques nettement au-dessus, dans tous les compartiments du jeu. Les Marseillais ne disputeront pas une quatrième finale de Ligue Europa.

Émoussé après une saison épuisante, l’équipage marseillais savait que, pour maintenir le cap sur Dublin, il lui faudrait se montrer au moins aussi agressif jeudi que lors de son convaincant match aller (1-1). « Nous devrons jouer le même match, ou même mieux, si nous voulons gagner ici. Nous sommes prêts. Nous savons que nous sommes à un match de jouer une finale de Coupe d’Europe. Nous allons donc tout donner pour l’emporter. « , a promis Jordan Veretout, à la veille de la rencontre. Mais ces promesses n’ont pas été tenues.

Un OM incapable de tenir la distance

Somme toute, l’OM y a cru quelques secondes, au Gewiss Stadium. Il est temps de voir Iliman Ndiaye aller en profondeur en début de seconde période, et tenter un lob face au gardien italien, auteur d’une sortie risquée. Après ces quelques secondes qui semblaient une éternité, le coup de pied de l’attaquant marseillais est mort du mauvais côté du petit filet. Le public marseillais ne le savait pas encore, mais l’OM venait de rater sa seule (maigre) opportunité.

Dans la foulée, l’Atalanta Bergame a fait le break dans une action scolaire, symptomatique du non-match marseillais, avec des défenseurs marseillais à cinq mètres du ballon tout au long de l’action, conclue par un puissant plat du pied de Matteo Ruggeri dans la lucarne de Pau Lopez ( 0-2, 52e). Au pied du kop de Bergame, les joueurs de la Dea pouvaient exulter devant leur public : la messe était dite.

Car même s’il restait quarante minutes à jouer, l’OM avait tellement la tête sous l’eau depuis le coup d’envoi que rien ne pouvait faire chavirer l’Atalanta. Au final, le seul ennemi des Italiens dans cette demi-finale a longtemps été leur inefficacité face au but, même si le but tardif d’El Bilal Touré a donné un soulagement plus logique au score (90+1, 0-3). Un gâchis dans le dernier geste qui maintenait le navire marseillais à flot, tandis que les vagues bergamasques se succédaient.

Aubameyang porté disparu

Il a fallu aussi un grand Pau Lopez pour sauver, derrière une défense qui fuyait de partout. Grand artisan de cette épopée européenne, notamment contre Villarreal et Benfica, le gardien espagnol de l’OM a multiplié les parades contre Zappacosta (19e), De Ketelaere (24e, 36e) et Koopmeiners (34e), quand il n’a pas été sauvé par ses montants. (6e, 24e).

Il n’a en revanche rien pu faire sur l’ouverture du score de Lookman qui, après avoir fait danser Kondogbia, a vu sa frappe déviée par le mollet de Gigot avant de finir au fond (0-1, 30e). Une torpille qui a logiquement récompensé la domination de l’Atalante, bien plus incisive et précise techniquement que des Marseillais incapables de mettre le même rythme qu’à l’aller, devant leur public.

A la pause, hormis une frappe au-dessus d’Iliman Ndiaye (14e), l’OM n’avait rien tenté. En seconde période, hormis le lob sénégalais, Jordan Veretout a frappé le haut de la barre sur un drôle de coup franc, mais c’est tout. Les changements opérés par Jean-Louis Gasset n’ont rien apporté à une équipe amorphe, à l’image de Pierre-Emerick Aubameyang. Comme si les Marseillais avaient accepté la fatalité de l’élimination, peut-être conscients que c’est dès le match aller qu’ils s’étaient sabordés.

Cammile Bussière

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