Sur les hauteurs de Paxos, la Villa Octopussy construite dans la roche
Une grande attention a également été portée à la perspective, au volume accentué par les plafonds surélevés et les planchers abaissés, à la palette de couleurs pastel. Sans abonder dans les clichés
Ni bleu ni blanc méditerranéens, ni dans l’excès des tons écrus, ce dernier est ici d’une grande douceur. Et ce parti-pris se retrouve aussi dans certains linges délavés qui habillent les sièges, dans la couleur de chaque pièce, le velouté sauge, le vert de l’olivier, l’ocre de la roche… et enfin dans le contact des matières.
Autre miracle de ce lieu originellement totalement vierge : le jardin, dont la création a débuté deux ans après le début des travaux. Travaillant principalement en Belgique, aux Pays-Bas et en France, le paysagiste Siegbert van Reeth avait déjà travaillé pour les propriétaires des lieux, dont il connaît bien les goûts et surtout les rêves. « Aujourd’hui, la tendance est aux jardins artistiques, explique-t-il. Et là, le fil conducteur a été imposé par la nature. Il s’agissait de créer un patio au cœur de la maison pour lui donner un style méditerranéen, sans en faire trop non plus. » À Paxos, la nature rend les heures aussi douces que les refrains d’un air…