« 2010, 2020, 2030 … » : Les chiffres roulent dans la bouche du crieur, volant dans un écho métallique au-dessus du « Anneau » Où le bétail se déplace en rond devant les acheteurs fiévreux du marché de Saint-Christophe-en-Brionnais, à Saône -t-Loire.
Plus grand en France concernant les bovins adultes, ce marché « Dans le cadran » (avec une exposition d’enchères) a connu une augmentation de prix sans précédent depuis plusieurs années, ce qui offre un peu d’air aux éleveurs malgré la crise du secteur.
En ce jour de février, le conducteur clair des enchères, accorde la vente à 2 400 euros par tête, un prix final qui est immédiatement affiché sur l’écran géant.
« Ce matin, nous avons vu des animaux à 5 euros 20 »le kilo. « Il y a trois ans, c’était encore 3,84 euros »Notes Guillaume Berger, directrice du marché Saint-Christophe.
Les agriculteurs assistent à une vente aux enchères de ventes aux enchères de bétail sur le « marché du cadran », dans Saint-Christophe-en-Brionnais, le 5 février 2025 à Saône-Et-Loitre / Jeff Pacoud / AFP
» Heureusement « les cours « A pris 30% » Ces dernières années, dit Daniel, un éleveur de Charolais qui préfère rester anonyme.
« Sinon, nous nous serions arrêtés depuis longtemps parce que les charges ont également pris 30% »continue cet homme de 47 ans en dessinant un inventaire de cette épidémie: «Charges alimentaires pour les animaux, charges mécaniques, MSA (mutualité agricole). Tout, tout, tout … «
Avant que les prix des bœufs augmentent, «Nous ne pouvions plus vivre. J’ai même vu des choses qui ne devraient pas être faites « Il ajoute en référence aux suicides qui se multiplient à la campagne.
«Nous avons dégoûté les éleveurs. Aujourd’hui, il n’y a plus d’éleveurs et il n’y a plus d’animaux »regrette toujours Daniel.
Le marché du bétail Saint-Christophe-en-Brionnais, 5 février 2025 à Saône-Et-Loire / Jeff Pacoud / AFP
Pierrot Mazoyer, 88 ans, acheteur, confirme: « Quand j’avais 15 ans, le marché était plein »dit-il en roulant le « R » à La Bourguignonne. Les jours de vente, «Il y avait jusqu’à 5 000 animaux. Aujourd’hui, cela n’a rien à voir avec cela. »»
« Nous sommes allés à 120 000 animaux vendus en 1977-1978 »Rappelle Gérard Peguet, président de l’antenne touristique de Saint-Christophe, qui organise des visites sur le marché. Aujourd’hui, «Nous sommes plutôt sur 40, 45 000 par an. Nous sommes tombés aussi bien que sur tous les marchés en France »Ajoute le retraité d’une famille d’opérateurs de marché.
La goutte est « Significatif » Et continue, confirme Guillaume Berger: «Il y a une dizaine d’années, nous sommes allés en moyenne aux portes de 1 000 animaux. Aujourd’hui, nous sommes environ 870 » Mercredi, le jour du marché de la besion.
Un éleveur rassemble des bovins dans des enclos avant une vente aux enchères sur le « marché du cadran » à Saint-Christophe-en-Brionnais, 19 février 2025 à Saône-Et-Loitre / Jeff Pacoud / AFP
« Il y a de moins en moins d’agriculteurs »Par conséquent, mécaniquement de moins en moins d’animaux à vendre, explique-t-il.
Encore plus de 20 millions de têtes en 2000, le troupeau de bovins français n’était que de 16,4 millions en 2023, en raison de la non-renouvellement des générations, mais aussi du mauvais temps et des épizootiques comme la maladie hémorragique épizootique (MHE).
La baisse des volumes à vendre, plus rapidement que la baisse de la consommation de viande, a provoqué le retour d’un bâton magique, qui a poussé les prix vers le haut.
Le marché des bovins de Saint-Christophe-en-Brionnais le 19 février 2025 à Saône-Et-Loire / Jeff Pacoud / AFP
« L’année 2024 aura été un an, du moins à la fin, d’amélioration des prix »Récemment accueilli Patrick Bénézit, président de la National Bovin Federation (FNB).
La même tendance est confirmée à Saint-Christophe: «Aujourd’hui, la hausse des prix permet de compenser la baisse (volumes). Les éleveurs apprécient donc mieux leurs animaux »Indique Guillaume Berger.
Mais l’augmentation se stabilisera-t-elle ou éclatera-t-elle une bulle spéculative?
« C’est comme une voiture, quand elle est emportée, parfois le moteur se resserre »Craint Daniel, éleveur pendant 23 ans.
«Le manque de bétail, aujourd’hui, fait ce qui est rare est tout simplement cher. Mais nous réussirons à stabiliser « essaie de rassurer le directeur du marché, Guillaume Berger.
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