C’est une caricature publiée sur le site d’information congolais Actualités : Nous voyons un journaliste brandir un microphone devant un public de politiciens et de représentants de la société civile à Kinshasa. Le journaliste les défie: » Leaders d’opinion! Un petit commentaire sur la révision ou le changement de la Constitution? « Tous les fonctionnaires veulent répondre en déchirant le microphone: » Moi, moi, moi Ils pleurent. Et puis la question suivante: » Un commentaire sur la guerre qui a atteint Goma? ». Et là, personne … les officiels ont manqué …
Et en effet, c’est la retenue qui domine à Kinshasa face à l’avance des rebelles du M23 en kivu. Les termes sont choisis. Les médias congolais, comme le site 7 sur 7parler de » Incursion rwandaise « , Ou » guerre d’agression ».
Il faut dire que la situation est délicate. Le risque d’extension du conflit est présent. C’est ce qui souligne en particulier Le pays à Ouagadougou: » Après le secrétaire général des Nations Unies ce week-end qui a déclaré avoir craint une conflagation régionale du conflit actuel en Kivu avec l’ouverture possible de nouveaux théâtres de confrontation, il est le président du Burundi à affirmer que la propension au Cross-Forderder L’extension de cette guerre est particulièrement importante, en raison de la situation volatile et explosive enregistrée la semaine dernière, aux deux extrémités du Kivu ».
En effet, résume Jeune Afrique » Le président burundien, un evariste Ndayishimiye, a déclaré que cela craignait que le conflit dans la RDC ne déclenche une guerre régionale. « Si cela continue comme ça », a-t-il dit, la guerre est susceptible de se répandre dans la région. « »»
Que veulent Makenga et Nanga?
Guerre dans quel but? Quels sont les objectifs du M23?
L’Afrique du monde Brossez un long portrait du chef militaire de la rébellion, Sultani Makenga. C’est un » Tutsi, qui fait partie de la famille de la province de Masisi. (…) Ce «général» discret a fait ses bras à l’ombre du président rwandais Paul Kagame et a participé à toutes les insurrections qui ont secoué l’est de la RDC pendant trente ans ».
Dans l’une de ses rares interviews il y a deux ans, il a déclaré, a noté L’Afrique du monde : » Nous avons choisi ce chemin parce que tout le reste a échoué. Nous avons en haut duÉtat d’irresponsable, bandits, personnes qui croient que le pays leur appartient ».
Et L’Afrique du monde se demander: » Est-il un incontournable piloté par Kigali et Kampala? Un stratège militaire qui a joué un rôle dans toutes les rébellions congolaises? Un adversaire politique animé par la protection de sa communauté? Peut-être un peu de tout ça à la fois ».
Le quotidien Aujourd’hui Au Burkina, s’intéresse à Corneille Nanga, le président de l’AFC, la Congo River Alliance, alliée au M23. « » Personne n’aurait parié en 2015, lorsque Corneille Nanga, président du Congolais Ceni, a proclamé les résultats des élections générales que dix ans plus tard, il se transformait en rebelle, pour fonder la Congo River Alliance? Nous ne savons pas ce qui s’est passé entre lui et Félix Tshisekedi, mais évidemment, une course qui est devenue un ressentiment tenace est née entre les deux hommes. En tout cas, allié au M23, Corneille Nanga n’est pas mystère de vouloir faire tomber Félix Tshisekedi ».
Kagame à la suite de Poutine?
Pour le chercheur Thierry Vircoulon, interrogé par Afrikarabiasite spécialisé sur RDC » Paul Kagamé semble dans un instant Poutinien … (…) Le but immédiat du M23 (Piloté par kigali) doit forcer le gouvernement congolais à négocier. Mais une négociation pour quoi? Certainement pas pour le M23 de réintégrer l’armée congolaise comme cela avait été le cas après la crise de 2008, dit Thierry Vircoulon. Une négociation entre le gouvernement congolais et le M23 viserait à donner au moins ce mouvement armé le contrôle territorial d’une partie du nord du Kivu. Cela permettrait, Spécifie le chercheurLa formalisation des gains territoriaux du M23 depuis 2022 et serait équivalente à une annexion non officielle du Rwanda. Le nord du Kivu (ou en tout cas une partie de cette province) deviendrait ainsi un Donbass rwandais ».
Et, souligne Thierry Vircoulon, «Le renversement de Félix Tshisekedi n’est pas exclu dans cette stratégie s’il continue de s’opposer à ce désir d’annexer. Pour ce faire, Kigali semble être émergé des poubelles de l’histoire l’ancienne stratégie de l’écran politique congolais: la Congo River Alliance est le nouvel avatar du rassemblement congolais pour la démocratie (Le RCD qui avait pris les armes contre le président congolais Laurent-désiré Kabila à la fin des années 90).