suivez la conférence de presse des Bleus, avec Fofana et Kolo Muani

« J’ai une photo avec le masque. On en rigole. On ne voit vraiment rien, c’est dur. Dans le bus pour l’ambiance, c’est un peu tout le monde. »

« C’est vrai qu’il y a un manque de présence devant le but, je pense que c’est un manque de positionnement mais les centres sont dans la bonne zone. Ce serait plus aux attaquants d’être présents et aux milieux de terrain de les accompagner. »

« Je ne dirais pas que c’est une mauvaise passe. Il a fait une belle saison. Le voir ne pas marquer ou ne pas apporter ce qu’il devrait apporter, eh bien c’est aussi à nous de l’aider à progresser. La compétition n’est pas terminée, il nous reste peut-être encore deux matchs à jouer. »

« Depuis le début de la compétition, on manque d’efficacité. Mais je pense que le meilleur buteur de la compétition a trois buts. Ce n’est pas que nous, c’est tout le monde qui est concerné. Il faut être moins précipité dans le geste final. C’est une saison que je dois vite oublier, ça arrive. J’ai fini avec huit buts malgré tout, mais on ne m’attendait pas à ce niveau. C’est décevant par rapport à la saison que j’ai faite à Francfort. »

« Je ne dirais pas ça, c’est une compétition très difficile. Il y a de grosses équipes, c’est pour ça que c’est difficile de marquer, mais je ne trouve pas cet Euro décevant. »

« Dans l’instant présent, il ne faut pas se poser de questions, jouer à l’instinct. On se souvient parfois des actions, mais moi je joue au football à l’instinct. »

« Je dirais que je suis plus à l’aise quand je suis sur le terrain, avec deux attaquants il y a plus de liberté, on peut aller sur le côté dans l’axe. Mais il faut aussi que les deux joueurs soient complémentaires. »

« Je l’ai comme capitaine au club, c’est un peu différent, c’est naturel pour lui, il a ce don de porter un groupe. Il donne des idées, des conseils à l’équipe, aux joueurs. Il a beaucoup d’expérience, je pense qu’il est né pour tirer un groupe vers l’avant. »

« Je dois défendre, aider mes coéquipiers, c’est aussi pour ça qu’on est là, on défend tous ensemble. Est-ce que ça me plaît de défendre ? J’essaierai d’en profiter mais ce n’est pas ce que j’aime faire. »

« Nous ne marquons pas beaucoup de buts mais nous avons des occasions, c’est à nous d’être plus appliqués, ça viendra. Quand le premier but arrivera, il passera inaperçu. »

« Je ne dirais pas qu’il est le seul entraîneur qui me comprend, car les choses allaient très, très bien avec Kombouaré et avec l’entraîneur Luis Enrique aussi, nous avons une très bonne connexion. »

« Kylian, c’est le joueur qui est allé trois fois en un contre un en finale de Coupe du monde. Quand il parle de penalty avant une séance, on l’écoute. Point. Parce que je ne connais pas beaucoup de joueurs qui ont réussi cet exploit, je n’en connais qu’un. Que ce soit lui ou un joueur comme Antoine qui est vice-capitaine, ils ont fait des choses que la plupart des joueurs du vestiaire n’ont pas faites en équipe de France. Quand ils parlent, on les écoute. »

« De par son humeur, je ne vais pas dire que c’est un clown non plus, mais de par sa nature et son humeur, c’est un gars qui amène toujours le sourire, c’est Ousmane. Il ouvre la bouche, il y a trois personnes qui rient à table, il est toujours là à vouloir être entouré. Ce genre de personnes qui rassemblent les gens, c’est important de les avoir. »

« Je ne sais pas si c’est le calendrier très chargé. Pour ma part, non. C’est peut-être le football d’aujourd’hui, beaucoup plus fermé, beaucoup plus tactique, qui se joue plus sans ballon, c’est un jeu d’échecs, notamment avec les entraîneurs, les joueurs dans cet Euro. Je ne dirais pas que c’est le calendrier, c’est plus une évolution du football. L’Espagne ? Le danger peut venir de n’importe où. Leurs ailiers ont fait une très bonne saison mais j’espère qu’ils vont se planter mardi. »

« Impressionné ? Non, car vu ses résultats (celui de Deschamps à la tête des Bleus), il n’y a rien à dire. C’est sa nature. Il essaie d’être assez proche de nous, d’avoir une certaine distance aussi. Il arrive aussi à avoir ces moments où on peut discuter de tout ou de rien. On a parfois des discussions où on s’éloigne un peu de la compétition. Faire un mois de foot où le coach ne parle que de foot, c’est long. Le coach est un farceur mais on ne peut pas vraiment lui répondre (rires). »

« J’ai changé de côté parce que je t’ai vu avec les caméras et c’était la bonne chose à faire parce que trente minutes plus tard je l’ai vu sur les réseaux (sourire). C’est super (rires). Lors d’une prochaine séance de tirs au but, si le gardien pouvait avoir la bonne idée de suivre la vidéo ce serait super (sourire). »

« Il n’y a pas vraiment de grandes différences, c’est juste qu’il parle à tout le monde. Quand il parle on l’entend, il y a un grand silence, ça se voit dans son regard, c’est la rampe de lancement. Quand les joueurs savent qu’il y a un joueur déterminé derrière eux, ça les pousse à faire plus. Au quotidien, il a plus de recul, il est plus posé. »

« Je ne partage pas ce que les autres ont dit. Défensivement, c’est quand on est trop calme que ça se dégrade. Je partirais du principe qu’il faut se dire que le danger peut venir de n’importe où pour rester aussi solide. Après, il y a plusieurs situations qui sont des références défensives. Le dernier match où Mike est imprenable. Il arrive à sortir des ballons à bout portant. »

« C’est difficile à décrire car même si on est ensemble depuis un moment, sur un an on n’est pas toujours ensemble, ça prend du temps pour tous les joueurs. Il essaie de trouver un juste milieu avec tout le monde. Il ne peut pas faire autrement. Je n’ai jamais eu besoin d’un entraîneur qui me rassure par ses mots, ses actes. On est tous soudés, on fait avec. »

« On l’a vu pendant un an, il nous a prouvé qu’il pouvait gérer ce poste et qu’il était légitime. On n’est pas vraiment impressionné, j’ai même l’impression qu’on lui en demande parfois trop. Au niveau de son leadership, je dirais que c’est naturel. Après Mike avec son ton, c’est vrai qu’il est écouté plus que la normale (Rires). Quand on entend sa voix, ça fait tilt. »

« Marquer, c’est le but du football, mais quand on voit nos cris de joie, c’est plus un moment de soulagement. Ce n’est pas le fait de marquer, c’est plus le soulagement car à 0-0, plus le temps passe, plus la pression augmente. Peu importe que ce soit x ou y qui pousse le ballon au fond des filets, ça compte. »

« Personnellement, je m’en fiche complètement. Au final, on est en demi-finale. Le niveau de Mbappé et de Griezmann, il faut se rendre compte que c’est suffisant pour être demi-finaliste, je ne vois pas pourquoi on pinaillerait parce qu’au final c’est suffisant. »

La première question concerne la séance de tirs au but contre le Portugal :

« Je ne me suis pas imposé plus que ça. J’ai accepté d’y aller. J’ai toujours envie d’aller tirer un penalty. J’ai accepté avec plaisir. Je suis parti sereinement. Peut-être que les échecs nous aident à progresser dans cet aspect du jeu. »

« Ce ne sont pas des critiques, c’est factuel. On a une efficacité offensive moindre par rapport à ce qu’on avait, ce qui ne nous empêche pas d’être ici et bien là dans le dernier carré, encore une fois. Après, il y a toujours des critiques. Ce qui m’intéresse, c’est la vie en interne, entre ce que je vois, tout ce qu’on a à faire avec tout mon staff, tout ce qui est extérieur, je vis avec ça, et je vis très bien (sourire). »

« Vous ne pensez pas qu’il a déjà marqué l’histoire ? Avec ce qu’il a fait jusqu’à présent ? Il veut marquer encore plus l’histoire. On a tout fait avec lui, avec le staff médical, pour qu’il soit là. Pendant la préparation, il a eu un petit problème au dos aussi, mais Kylian est là. Même s’il n’est pas à 100%, je sais très bien que pour l’adversaire, le savoir là le conditionne aussi, il faut quand même qu’il s’adapte. »

« Le faire jouer ou pas ? Faut-il qu’il soit titulaire contre l’Espagne ? Est-ce qu’on a vraiment ouvert le débat ? Posons-nous la question. Que faut-il faire à la place de Deschamps ? Si on voit qu’il n’est pas bon, il faut se poser la question de la titularisation » a insisté Daniel Riolo dans l’After Foot ce samedi après la méforme affichée par Kylian Mbappé depuis le début de l’Euro et un quart de finale tout aussi difficile contre le Portugal.

« Même s’il y a un masque qui l’amoindrit, il faut juger la performance. Que ce soit le dos, la tête, le nez, peu importe : tu es diminué. Donc il doit y avoir un choix qui doit être fait » a poursuivi le chroniqueur alors que le numéro 10 français semble très préoccupé par l’état de son nez, une nouvelle fois touché par un ballon reçu à pleine vitesse en début de 2e mi-temps.

Euro 2024 : pour Daniel Riolo, la méforme de Mbappé « pose la question de son rôle de titulaire » face à l’Espagne

Le sélectionneur des Pays-Bas Ronald Koeman a indiqué qu’il préférerait éviter la France en cas d’éventuelle finale de l’Euro. Les Pays-Bas disputeront leur demi-finale contre l’Angleterre mercredi.

Youssouf Fofana et Randal Kolo Muani se présenteront devant les médias ce dimanche à 12h, à deux jours de cette demi-finale de l’Euro entre la France et l’Espagne.

Bienvenue sur RMC Sport pour suivre l’actualité, à deux jours de la demi-finale de l’Euro 2024 entre l’équipe de France et l’Espagne.