Succès pour un programme de hockey en français à Calgary, selon son organisateur

Le programme pilote a débuté le 8 janvier et s’est terminé dimanche. Les dix dernières séances se sont très très bien passées, les jeunes ont beaucoup aimé ce sports’exclame Mouna Gasmi en précisant que ces dernières ont été séparées en deux équipes, selon le confort des jeunes.

Sport en français

L’objectif de cette initiative, selon l’organisateur, était de donner aux jeunes francophones accès à un sport dispendieux, un sport dispendieux et [de] pouvoir le pratiquer dans sa langue, sa langue maternelle ou une langue à laquelle il accorde de l’importance, le français.

» Il ne faut pas oublier que nous sommes une minorité dans un océan anglophone et donc pouvoir pratiquer le français et faire des choses en français en dehors de l’école est essentiel, très important. »

Gary Daigle, l’un des entraîneurs du programme, est d’accord. Pour les jeunes, cela leur montre que le français n’est pas seulement à l’école, mais aussi en dehors de l’école, même dans les activités sportives.

Il dit avoir vu des progrès chez les jeunes et, selon lui, certains ont développé suffisamment de confiance pour envisager de s’inscrire dans une équipe.

Henry Phillips est l’un des 49 jeunes qui chaussent des patins pendant 10 semaines. j’aime beaucoup le hockey […] Je veux être le gardien de but pour le hockeylance l’enfant de 7 ans qui a pu s’essayer au gardien de but.

Sa mère, Erika Philipps, est ravie qu’il ait eu accès à un programme en français. Mes enfants sont en immersion, donc je voulais avoir l’opportunité de faire du français, pas seulement à l’école, donc c’était une bonne opportunité pour nous. Elle prévoit également réinscrire ses enfants à un programme de hockey l’an prochain.

Rendre le sport plus accessible

Ce programme de hockey a été rendu possible notamment grâce au soutien de la fondation de la Flammes de Calgary qui a fait don de 10 000 $ au Calgary Family Support Centre. Ils ont financé ce programme pour pouvoir payer l’aréna, pour payer les contractuels qui sont les entraîneurs de hockey, pour acheter de l’équipement pour ceux qui en ont besoin.explique Mouna Gasmi.

Les demandes des familles varient vraiment, il y avait ceux qui n’avaient besoin de rien du tout, on nous offrait juste des rondelles et des bâtons; et ceux qui ont demandé des équipements tels que des casques, des patins ou des équipements de protection. Cela dépend vraiment des besoins de chacun.ajoute l’organisateur.

Priska Yvonne est maman de deux filles âgées de 6 et 10 ans inscrites au programme. Originaire du Kenya, c’est la première fois que ses filles ont eu chance jouer au hockey. C’est un peu bizarre pour nous. Nous sommes arrivés ici en 2018, avant de vivre en Afrique, donc il n’y a pas de neige, pas de hockeyelle dit.

Ses filles avaient accès à des fonds pour pouvoir acheter l’équipement, mais sinon, Jamais ils n’auraient pas eu l’occasion de s’essayer à ce sport, assure Priska Yvonne. Le hockey est un bon jeu, mais il coûte très cherelle dit. Cela nous a vraiment donné une chance et cela donne aux enfants l’espoir qu’ils pourront le faire.