Londres investit massivement dans le captage et le stockage du carbone, à hauteur de 22 milliards de livres sterling sur 25 ans, pour lutter contre le réchauffement climatique. Cependant, ces investissements ont suscité de nombreuses critiques.
Pour lutter contre le réchauffement climatique, le gouvernement britannique dévoile un plan d’investissement colossal de 22 milliards de livres sur 25 ans pour le développement du captage et du stockage du carbone. Ce projet qui vise à transformer le paysage énergétique ne manque pas de soulever des questions sur son financement et son efficacité à long terme.
Un engagement financier sans précédent
Ce fonds monumental espère non seulement catalyser la décarbonisation de l’économie britannique, mais également attirer 8 milliards supplémentaires de financements privés. Réparti entre cinq projets innovants, ce budget prévoit la création de deux pôles principaux de transport et de stockage du carbone, d’une capacité impressionnante de 8,5 millions de tonnes de CO2 par an.
Les efforts du gouvernement Starmer en faveur d’une économie à faibles émissions de carbone incluent également la fermeture de la dernière centrale électrique au charbon du pays, marquant une étape importante vers l’objectif d’une électricité entièrement verte d’ici 2030. Cette transition rapide souligne la détermination du Royaume-Uni à changer sa politique. infrastructures énergétiques malgré les défis post-Brexit et les critiques internes.
Un nouveau système avec de nombreux défis
Si ce plan de financement est salué par certains comme une avancée nécessaire, il est également source d’inquiétude pour les consommateurs britanniques, qui se retrouvent en partie responsables de son financement via leurs factures d’énergie. En outre, le scepticisme demeure quant à la dépendance continue aux hydrocarbures, que beaucoup considèrent comme une contradiction dans la lutte contre le changement climatique.
Des critiques s’élèvent également parmi les défenseurs de l’environnement, qui craignent que les initiatives de captage et de stockage du carbone servent d’alibi pour prolonger l’exploitation des ressources fossiles. Cependant, d’autres experts soulignent l’importance de cette technologie pour atteindre les objectifs de décarbonation des industries lourdes et insistent sur le fait qu’elle constitue une part essentielle du mix énergétique nécessaire pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.