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Steve Bannon passe sa première journée en liberté à remettre en question le processus électoral

DAVID DEE DELGADO / Getty Images via AFP Sorti de prison mardi 29 octobre, Steve Bannon a immédiatement remis en cause le processus électoral de la présidentielle américaine du 5 novembre.

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Sorti de prison mardi 29 octobre, Steve Bannon a immédiatement remis en cause le processus électoral de la présidentielle américaine du 5 novembre.

ÉTATS-UNIS- Campagne d’influence. Libéré de sa cellule mardi 29 octobre après quatre mois d’emprisonnement, l’idéologue d’extrême droite Steve Bannon a immédiatement fait campagne pour Donald Trump et remis en cause le processus électoral, à une semaine de l’élection présidentielle américaine du 5 novembre.

Quelques heures après avoir quitté une prison du Connecticut, Steve Bannon est revenu à son podcast : Salle de guerre, se présenter une nouvelle fois dans « prisonnier politique » avant de dire que les démocrates « Je n’ai pas l’intention de renoncer au pouvoir ».

Accusations de « tricherie »

Soupçonnant, sans l’établir, de tricherie à venir, il a appelé les partisans de Donald Trump à voter en masse, avant un «  deuxième  » phase où il sera question de « assurez-vous qu’ils ne peuvent pas voler les élections ».

Lors d’une conférence de presse à New York plus tard dans la journée, Steve Bannon a déclaré que son objectif immédiat était d’amener les partisans de Trump aux urnes avant et le 5 novembre et de garantir « intégrité électorale ».

« Le désespoir de Kamala Harris et de sa campagne est évident (…) Ils savent qu’ils ne peuvent pas gagner aux urnes »a-t-il ensuite ajouté, alors que les sondages donnent les deux principaux candidats au coude à coude.

Selon lui, ces mois de prison lui ont permis de comprendre que Kamala Harris, ancienne procureure de Californie, est considérée comme la « reine de l’incarcération de masse » par les minorités afro-américaines et hispaniques. Il a cité parmi eux les Portoricains, dont certains sont en colère depuis qu’ils ont fait l’objet d’insultes de la part d’un comédien lors du dernier grand meeting de Donald Trump, au Madison Square Garden de New York.

« Je suis loin d’être brisé. Les quatre mois que j’ai passés dans la prison fédérale de Danbury m’ont revigoré. »dit-il alors.

Un mégaphone pour les théories du complot de Trump

L’ancien conseiller de Donald Trump avait été l’un des porte-parole d’accusations jamais prouvées de tricherie présumée lors de l’élection présidentielle de 2020 pour aider Joe Biden à gagner, des théories auxquelles certains partisans de Donald Trump croient toujours.

Mené par Donald Trump, alors à la Maison Blanche, ce discours a atteint son paroxysme le 6 janvier 2021 lorsque des milliers de partisans du républicain ont pris d’assaut le siège du Congrès américain, pour tenter d’empêcher la certification de la victoire du démocrate. La veille du 6 janvier, Steve Bannon prédisait que « tout l’enfer » allait surgir. Et le même jour, il s’est entretenu au téléphone avec le président sortant.

Cet idéologue populiste de 70 ans a été condamné en octobre 2022 à quatre mois de prison pour son refus de coopérer à l’enquête parlementaire sur l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, par des partisans de Donald Trump, qu’il avait conseillés au Maison Blanche. Cette peine a été confirmée en appel en mai 2024.

Sa libération attendue intervient dans la dernière ligne droite d’une âpre campagne entre le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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