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Stéphane Bern réagit aux tensions à l’Eurovision

Stéphane Bern réagit aux tensions à l’Eurovision

Le co-présentateur de l’Eurovision en France a évoqué la polémique autour de la participation d’Israël depuis Malmö en Suède, où il commentera la finale du concours de chant samedi 11 mai.

Depuis la Malmö Arena en Suède, où il co-présentera ce samedi 11 mai la finale de l’Eurovision 2024, Stéphane Bern a dénoncé le fait qu’une polémique politique s’immisce une nouvelle fois dans le concours européen de chant, alors que la participation d’Israël est contestée. à cause de la guerre à Gaza.

« On s’attend toujours à des polémiques mais vous savez, elles restent à la porte », a d’abord déclaré sur BFMTV Stéphane Bern, qui présente l’Eurovision en France depuis une dizaine d’années.

Si le célèbre animateur de télévision reconnaît que les polémiques politiques sont monnaie courante à l’Eurovision, il estime que ce n’est pas leur place. « Il y a eu d’autres controverses, il y a eu tellement de conflits en Europe aussi. L’Arménie et l’Azerbaïdjan, l’Ukraine… Nous en avons vu d’autres, si je puis dire », a-t-il déclaré.

« Les controverses ne doivent pas être plus importantes que la concurrence »

« Bien sûr, il y a une fenêtre sur le monde, nous sommes tout à fait conscients de ce qui se passe à l’extérieur, mais cela ne doit pas entrer dans la Malmö Arena », a poursuivi Stéphane Bern, avant d’ajouter : « Ce n’est pas que je veuille fermer les yeux sur controverses, mais elles ne devraient pas être plus importantes que le concours Eurovision de la chanson lui-même. »

« Ce qu’il faut comprendre », selon lui, « c’est qu’au sein de la Malmö Arena, il règne une ambiance extrêmement détendue, conviviale et souriante. Les gens veulent faire la fête, s’amuser et que le meilleur gagne.

L’animateur a poursuivi sa réflexion en rappelant que l’Eurovision est « le 2ème événement festif en Europe après la Coupe d’Europe de football », c’est pourquoi les organisateurs « veillent à ce que la politique reste à la porte, comme pour les matchs de football ».

Et de conclure : « Israël est candidat, ça fait des années. Le but c’est de présenter des chansons, pas de commencer à dire ‘ah ben je préfère l’Arménie à l’Azerbaïdjan’, tu vois ça n’aurait pas de sens. » C’est de la politique et cela n’a pas sa place ici à Malmö. »

La qualification d’Israël pour la finale suscite la dissonance en Europe : un parti représenté au gouvernement espagnol appelle à l’exclusion du candidat israélien tandis que Berlin et Paris critiquent les protestations contre la participation du pays. Jeudi 9 mai, près de 12 000 personnes, dont la militante pour le climat Greta Thunberg, ont manifesté à Malmö contre la participation d’Israël.

Jeanne Boulant Journaliste BFMTV

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