Stellantis tente d’éteindre l’incendie qui grandit chez les clients Citroën. Le groupe franco-italo-américain a annoncé le déploiement de 60.000 véhicules de remplacement, dont 25.000 en France, pour les clients concernés par le rappel décidé dans le cadre de l’affaire des airbags défectueux chez Citroën et DS.
Une vague de rappels de plus de 600 000 Citroën C3 et DS Automobiles DS 3 fabriquées de 2009 à 2019, réparties dans une vingtaine de pays du sud de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Rien qu’en France, ce nombre approche les 250 000, seulement « au sud d’une ligne Clermont-Ferrand/Lyon ».
Le groupe a alors demandé aux propriétaires de ces véhicules de « cesser immédiatement » de les conduire. En cause, la présence d’airbags fournis par la société japonaise Takata, qui a déposé son bilan en 2017 après la révélation de nombreux cas de blessures graves, voire mortelles, provoquées par la défaillance de son produit.
Dans des conditions de chaleur et d’humidité élevées, le gaz qu’il contient peut provoquer des explosions plus fortes que prévu lorsqu’il est déclenché et projeter des éclats métalliques à des vitesses très élevées. L’affaire traîne depuis 2014 et plusieurs campagnes de rappel à grande échelle se sont succédées, aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Selon la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), 27 décès et au moins 400 blessés ont été officiellement attribués jusqu’à présent aux États-Unis aux airbags Takata.
Dans une enquête publiée ce jeudi matin, « Le Parisien » révèle qu’une action civile collective se prépare en France, sous l’impulsion de « plusieurs dizaines d’automobilistes », furieux des dangers encourus depuis des années et réclamant désormais réparation à Stellantis. La révolte s’est étendue aux réseaux sociaux.
Lors de l’annonce du rappel mi-mai, le groupe s’est dit « pleinement conscient que les clients pourraient être confrontés à des difficultés ou à des délais d’attente plus longs pour la solution de mobilité à ce moment-là » et a affirmé qu’il « travaillait activement pour résoudre ces problèmes au plus vite ». possible. » Le communiqué publié ce jeudi sur le déploiement de véhicules de remplacement va dans ce sens, mais il ne concerne à ce stade qu’une faible partie (environ 10 %) des conducteurs concernés.
Le constructeur dit comprendre que « cette première étape de la campagne suscite des inquiétudes et de la frustration chez certains clients, même avec toute la planification et la préparation, dans laquelle les autorités, les fournisseurs, les réseaux de concessionnaires et d’autres parties prenantes » ont été activement impliqués, ainsi que le travail diligent et meilleurs efforts de l’entreprise.
Avec l’AFP
Le constructeur automobile japonais a lancé une alerte ce jeudi concernant plusieurs modèles produits entre 2002 et 2006, également équipés d’airbags Takata. Il s’agit de Nissan Sentra (modèles 2002-2006), Nissan Pathfinder (2002-2004) et Infiniti QX4 (2002-2003), a indiqué la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) des États-Unis. « Si vous possédez un de ces véhicules, ne le conduisez pas tant que la réparation n’est pas effectuée et que les airbags défectueux n’ont pas été remplacés », préconise l’organisation.
FM
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