Avec 180.024 voitures particulières neuves immatriculées en mars, le marché automobile français a connu un léger repli au début du printemps (-1,47%) par rapport au même mois de moins que l’an dernier, selon les chiffres publiés lundi par la Plateforme automobile (PFA) qui rapporte réunissant les constructeurs et équipementiers français.
Cette baisse, la première en un mois d’une année sur l’autre depuis 2021 selon François Roudier, directeur de la communication à la PFA, est notamment imputable au géant Stellantis (-8,78%). Ses deux marques phares, Peugeot et Citroën, ont chuté respectivement de 12,93% et 17,73%, après avoir connu un fort rebond ces derniers mois, à l’image du groupe dans son ensemble. Le groupe franco-italo-américain accapare 29% du marché, soit une baisse de plus de deux points par rapport au même mois de 2023. « les deux grandes marques du groupe », Il y a « une attente de nouveaux véhicules »a souligné François Roudier, évoquant « le best-seller 3008, de chez Peugeot », dont la nouvelle formule vient d’arriver en concession, et pour Citroën, la nouvelle e-C3, un véhicule électrique susceptible de dynamiser le marché des citadines.
À lire : Automobile : l’électrique continue de perdre des parts de marché en Europe
Cependant, la diminution est également due à deux jours ouvrables de moins en mars 2024 par rapport à mars 2023. Compte tenu de ce facteur, « nous sommes quasiment au même niveau que l’année dernière », observe François Roudier.
Un marché sérieusement touché par le Covid
Quant au groupe Renault, il connaît une légère hausse (+2,78%) et représente 24,21% du marché (+0,97 point).
À lire aussiAutomobile : Nissan vise 1 million de ventes supplémentaires d’ici 2026
Dans l’ensemble, le marché reste 20 % inférieur aux chiffres d’avant Covid. La pandémie, la désorganisation des chaînes d’approvisionnement et la pénurie de semi-conducteurs, ainsi que l’inflation, portent un coup dur aux ventes de voitures neuves en France depuis quatre ans. Au cours des trois premiers mois de l’année en cours, la dynamique est toutefois restée positive, le marché ayant connu une croissance de 5,71% par rapport à la même période de 2023.
Concernant les voitures électriques, depuis début 2024, et la mise en place par le gouvernement du leasing social qui connaît un grand succès au point de devoir être suspendu, 18% des immatriculations concernent ce type de véhicule (+2,6 points sur un an). ). De leur côté, les hybrides captent 36,8% du marché (+5,9 points).
À lire : Automobile : l’électrique continue de perdre des parts de marché en Europe
