Solène Delinger
modifié à
16h58, 26 septembre 2024
Un an après avoir fait ses premiers pas au Château de la Académie des étoiles En tant que professeur de danse, Malika Benjelloun a hâte de retourner dans sa classe et de rencontrer ses nouveaux élèves.
« Il est difficile de montrer tout votre enseignement sur 13 semaines »
La chorégraphe belge, très appréciée des étudiants l’an dernier, est l’une des seules à revenir pour cette douzième saison : ses collègues Pierre de Brauer (théâtre), Adeline Toniutti (chant), Cécile Chaduteau (interprétation scénique) et Coach Joe (sport) sont tous remplacés par de nouvelles recrues.
Malika Benjelloun, de son côté, a décidé de poursuivre son aventure pour de très bonnes raisons. « Je n’ai pas eu le temps de montrer tout ce que j’avais dans ma petite boîte à trésors », nous confiait-elle le sourire aux lèvres et les yeux pétillants, mercredi 25 septembre, juste après la conférence de presse de présentation de la nouvelle saison de la série. Étoile Ac.
« J’enseigne depuis presque 30 ans et c’est vrai que c’est difficile d’étaler tout son enseignement sur seulement 13 semaines », explique la danseuse qui a collaboré avec les chorégraphes de Katy Perry et Madonna. Pour cette douzième saison, la danseuse de 44 ans compte donc surprendre les académiciens avec de nouvelles chorégraphies et techniques de danse. « Cette nouvelle saison va me permettre d’aller beaucoup plus loin. Je vais montrer ma méthode dans son intégralité et apporter plus de conseils », assure la chorégraphe, très motivée. Malika Benjelloun veut absolument éviter les « redites » par rapport à l’année dernière : « Il y a tellement de choses à explorer en danse que ce ne serait vraiment pas cool de refaire la même chose. »
« Je les aide à trouver leur posture »
Malika Benjelloun espère transmettre sa passion pour la danse à tous ses élèves, y compris aux plus réticents. « L’année dernière, j’ai vu que quelqu’un qui avait très peur de la danse et pour qui la danse était totalement inconnue pouvait tomber amoureuse de cette discipline et prendre beaucoup de plaisir à venir aux cours », se souvient-elle, faisant certainement référence à Pierre Garnier, le lauréat du concours Star Acqui n’avait absolument aucune idée de la façon dont il pouvait bouger son corps lorsqu’il arriva au château de Dammarie-les-Lys.
Pour Malika Benjelloun, la danse doit avant tout être un moyen pour les universitaires de trouver leur identité et de se sentir bien dans leur peau. « Je leur apporte ce côté chorégraphique, mais aussi une posture, une signature », souligne-t-elle avant de prendre l’exemple de Serge Gainsbourg : « Comme je le dis toujours, il avait une identité, il bougeait, il était Serge Gainsbourg ». Comme l’an dernier, lorsqu’elle enseignait avec Tayc, Malika Benjelloun fera appel à des artistes pour des master class qui s’annoncent mémorables !