Pourtant pas favorite avant le coup d’envoi, la Roumanie est entrée sur la pelouse de l’Allianz Arena contre l’Ukraine (3-0) ce lundi.
HAUTS
Stanciu, un brassard mérité
Si son parcours professionnel est loin d’être un rêve, Nicolae Stanciu n’en reste pas moins un grand taquineur. Le capitaine de la sélection roumaine a démontré sa puissance lundi. Une frappe à 116 km/h qui effleure la barre transversale pour finir son chemin dans les filets de Lunin et permettre à sa sélection de prendre l’avantage après une première demi-heure compliquée (29e). Peu de temps après, le joueur de 31 ans a montré sa précision sur corner. Une caresse du droit qui s’écrase sur les montants (38e). A l’aise offensivement, mais aussi en situation défensive. Avant la mi-temps, le numéro de 21 ans sortait d’un pressing expérimenté pour calmer les ardeurs des Ukrainiens (45+1). Après une deuxième période, où il s’est montré plus discret, Stanciu a cédé sa place sous les applaudissements de son staff et de ses supporters. Chapeau bas à l’artiste.
La Roumanie, un solide outsider
24 ans que le Roumain attendait une nouvelle victoire dans un Euro. C’est désormais chose faite après le succès obtenu ce lundi face à l’Ukraine (3-0). Le 46e La nation du classement Fifa a d’abord su tenir le coup avant de prendre les commandes du match grâce à une frappe brillante de son capitaine (29e).e). Un score d’ouverture qui a transcendé toute une équipe. Une métamorphose. Solides au retour des vestiaires face à la légère et insuffisante réaction ukrainienne, les Roumains – par l’intermédiaire de Marin (53e)e) et Dragus (57e), ont éliminé leurs adversaires pour prendre provisoirement la tête du groupe E. Un début réussi.
L’hymne ukrainien, un moment poignant
Cet Euro 2024 n’est pas qu’une simple compétition de football pour l’Ukraine – pays en guerre depuis plus de deux ans – Alors que les joueurs entrent sur la pelouse de l’Allianz Arena, le onze titulaire de Sergeï Rebrov a mis sur ses épaules un drapeau aux couleurs de son pays. (jaune et bleu, NDLR). L’émotion sur les visages des joueurs n’a cessé de monter pendant l’hymne national.
flops
Lunin, symbole du naufrage
Une autorisation ratée et une intervention manquée. Andrei Lunin a joué un rôle négatif dans la défaite de son équipe. La première erreur se produit à 29e minute de jeu. Après une passe en retrait – mal assurée – de son défenseur central Matviieenko, le gardien champion d’Europe avec le Real Madrid a subi la pression de l’avant-centre adverse. Contraint de repartir précipitamment, il se rate complètement et offre le ballon à Man qui sert Stanciu, pour l’ouverture du score. En seconde période, le gardien de 25 ans a encore eu un trou. Cette fois avec ses mains. Un tir inoffensif de Marin passe entre le terrain et ses gants pour faire le break. Reste à savoir si cette performance – contrairement à ce qu’il a démontré cette saison avec son club – remettra en cause sa place de numéro 1 dans la hiérarchie des gardiens en sélection. Deux choses qui pourraient profiter à Trubin ou à Bushchan dans les prochains jours face à ce manque flagrant de sérénité.
Un cadre caché
2 sur 14. Une note synonyme de rattrapage pour les étudiants, une note qui symbolise l’inefficacité des Ukrainiens ce lundi. Sur 14 tentatives, Dovbyk et ses coéquipiers n’en ont réussi que deux. Trop peu pour ébranler une solide défense roumaine. Il a fallu attendre jusqu’en 72e minute de jeu pour voir Mudryk trouver la cible d’un tir du droit après s’être repiqué dans l’axe. Capturé sans trop de problème par Nita.
