LE Le marché du travail marocain Le secteur de la pêche est confronté à des lacunes qui entravent son efficacité, ce qui souligne la nécessité d’interventions de l’État pour encourager un environnement plus compétitif. Un rapport de l’ Centre de politique pour le Nouveau Sudpublié en juin 2024, relève des lacunes notables en matière de coopération entre employeurs et travailleurs, de pratiques d’embauche et de flexibilité salariale. Actuellement, le Maroc obtient de faibles scores dans ces domaines : 3,79/7 pour la coopération (115e position), 3,30/7 pour les pratiques d’embauche et de licenciement (107e) et 4,39/7 pour la flexibilité salariale (36e). Les coûts de licenciement, représentant 20,69 semaines de salaire, ajoutent une couche de rigidité au marché.
Un marché du travail en crise
Les données révélées par ce rapport sont alarmantes : seulement 40 % de la population active est actuellement employée, et près de la moitié des emplois créés sont classés comme vulnérables, offrant peu ou pas de couverture sociale. chômage est particulièrement aiguë chez les jeunes, avec un taux atteignant 22 % selon la Bureau international du Travail (BIT)Les femmes souffrent également d’un taux de chômage proche de 15%. Cette situation reflète une inadéquation croissante entre les compétences des travailleurs et les besoins réels du marché.
L’analyse de la marché du travail révèle également que la participation des jeunes et des femmes est extrêmement faible, se situant autour de 20%. Cette faiblesse est accentuée par l’un des écarts de participation entre les sexes les plus importants au monde. Entre 2001 et 2023, on a observé une détérioration alarmante du taux d’emploi des jeunes, avec un découragement croissant face à la difficulté d’insertion sur le marché du travail.
Les causes de la stagnation
La stagnation de la Le marché du travail marocain peut s’expliquer par plusieurs causes majeures. À commencer par le chômage persistant. Ce fléau, qui touche particulièrement les jeunes et les femmes, met en évidence un écart entre les qualifications des ouvriers et le opportunités d’emploi L’inadéquation des compétences est également l’une des causes mises en évidence par le rapport. Le document explique qu’un écart important persiste entre les compétences acquises dans le système éducatif et celles exigées par les employeurs, ce qui entraîne un chômage excessif chez les diplômés. A cela s’ajoute la faible participation des jeunes et des femmes au marché, aggravée par la présence d’un secteur informel qui empêche la création d’emploi officiel.
L’autre raison de cette stagnation est la rigidité du marché du travail. Le rapport soutient que les pratiques rigides d’embauche et de licenciement, ainsi que la faible coopération entre employeurs et employés, entravent l’adaptabilité souhaitée du marché. L’analyse souligne également l’inefficacité des plans d’action déployés, dont la mise en œuvre souffre d’un manque de ciblage et d’accompagnement, ce qui limite leur impact.
Perspectives et recommandations
Pour relever ces défis, le rapport recommande une révision et un renforcement des politiques actives du marché du travail (PAMT)Elle suggère quelques stratégies clés à considérer, comme l’élargissement du public cible à des catégories moins représentées, comme les jeunes sans diplôme et ceux des zones rurales, l’idée étant de mieux répondre aux besoins diversifiés de la population. Les chercheurs recommandent également d’améliorer le ciblage et l’accompagnement des bénéficiaires en adaptant les programmes aux besoins spécifiques de chacun d’eux et en renforçant le suivi personnalisé pour maximiser leur employabilité. Le renforcement de la coordination entre les institutions est une autre piste proposée. L’idée est d’améliorer les partenariats entre les acteurs institutionnels afin d’assurer une approche intégrée des politiques d’emploi.
En somme, pour remédier à la stagnation du marché du travail marocain, il est essentiel d’adapter les politiques d’emploi afin qu’elles soient plus inclusives et efficaces. La mise en œuvre de ces recommandations pourrait non seulement atténuer le chômage, mais aussi créer un écosystème du travail dynamique qui profite à l’ensemble de la société, contribuant ainsi à la La croissance économique du Maroc.
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