Stade Toulousain-Stade Français : sermonnés par le speaker, les supporters toulousains ont-ils manqué de respect envers les joueurs parisiens ?
Ravis du large succès du Stade Toulousain face au Stade Français dimanche 12 mai à l’occasion de la 23e journée de Top 14 (49-18), les supporters « rouge et noir » se sont livrés à quelques surprises en fin de match.
La mode n’est pas nouvelle et existait déjà il y a plus de 25 ans. Bercés par la douce euphorie que suscitent leurs joueurs favoris lorsqu’ils émiettent un adversaire comme l’a fait le Stade Toulousain au Stade Français, dimanche 12 mai à Ernest-Wallon (49-18), les supporters se livrent parfois à quelques taquineries. Surtout quand la rivalité historique entre les deux équipes est renforcée par un véritable enjeu sportif, première place du classement en l’occurrence.
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Et, comme la veille à Chaban-Delmas où les supporters bordelais avaient posé la question du double champion d’Europe de La Rochelle, les supporters « rouge et noir » n’ont pas manqué de faire descendre les allées, et en chœur : « Et où sont-ils, et où sont-ils, et où sont les Parisiens ? après les deux essais inscrits par Emmanuel Meafou (74, 78).
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Une attitude qui divise
Une attitude que la direction du club « rouge et noir » tente de tempérer depuis maintenant plusieurs saisons, avec à chaque fois une intervention de l’intervenant appelant à « l’esprit sportif » et au « fair-play » de la part de ses supporters. Des actions qui divisent inévitablement entre ceux qui pensent que cela fait partie du jeu et d’autres qui assimilent cela à de l’arrogance.
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Alors bien sûr, il ne faut jamais insulter l’avenir car il n’est pas écrit que le Stade Français, au-delà de considérations sur un style de jeu moins coloré que son maillot, ne sera pas champion de France dans six semaines… Mais c’est toujours mieux d’entendre que le « arbitre, salaud… » ayant résonné à Aimé-Giral samedi lors du succès de Clermont face à une Usap dont les supporters avaient peut-être oublié, après avoir beaucoup gagné ces dernières semaines, qu’on pouvait parfois croiser quelqu’un de mieux que toi.
