Stade Toulousain : « Comptez sur nous pour ne pas lâcher » dit Ugo Mola

Quel sentiment domine après cette défaite ?

Quand on est un peu fragile, généralement, les faits du jeu ne tournent pas en votre faveur et dans ce cas, aujourd’hui nous n’avons pas eu trop de faits du jeu qui ont tourné en notre faveur mais c’est lié à l’énergie de Bayonne, à Camille Lopez qui joue un grand jeu. C’est en tout cas une belle victoire de Bayonne et un rugby trop brouillon pour exister de notre côté et une conquête qui a fait trop mal sur la dernière demi-heure. Mais c’est à nous de travailler. C’est une période un peu spéciale, tu es assez lucide pour me le dire, mais on va s’accrocher et essayer de faire un bon show contre Montpellier la semaine prochaine.

Regrettez-vous votre manque d’efficacité en première période ?

Il y a cinquante minutes sur lesquelles on s’affronte mais malheureusement on n’a pas trop de possessions muettes en début de match qui à l’extérieur sont souvent gage d’un match réussi quand on les met dans le dos mais malheureusement on en met trop peu. Contre une équipe avec cette énergie et cette capacité à vous mettre sous pression, il ne faut pas laisser trop de munitions en route. Nous étions trop désordonnés pour espérer mieux.

On imagine que vous attendiez mieux de la seconde mi-temps…
Nous sommes sous pression, nous ne gagnons pas la guerre de conquête, la guerre sur le terrain. Honnêtement à la 50e, il ne fallait pas non plus être un grand expert pour connaître l’issue du match. On s’attendait à mieux. Mais l’énergie de l’équipe m’intéresse beaucoup. Ce qu’ils ont pu faire dans des temps un peu compliqués nous a montré ce qu’il restait à faire. J’espère qu’on aura la même énergie avec nous dimanche prochain à Ernest-Wallon car on a besoin de se sentir un peu soutenus dans cette période. L’hommage rendu par le Stade pour cette période n’appartient qu’à vous de le commenter. Moi, je n’ai pas attendu aujourd’hui pour savoir que ce championnat était absurde. Maintenant nous y sommes. Et on va s’accrocher. Et je vous promets que nous aurons un bien meilleur visage à chaque fois que nous irons.

Le plus gros projet est-il le collectif à trouver ?
Je ne suis pas sûr qu’il s’agisse du collectif. Il y a des notions de conquête collective qui nous manquent parfois. Mais je ne suis pas inquiet pour l’état d’esprit et le collectif. Après, on a des faiblesses à certains endroits. Nous n’avons pas la capacité de marquer dans les temps forts ce que ce célèbre collectif a réussi à nous donner. J’aurais été beaucoup plus en colère si l’ambiance n’avait pas été à la hauteur. C’est brouillon, il nous manque beaucoup de choses, de cohésion mais le caractère et l’état d’esprit sont là. Comptez sur nous pour ne rien lâcher.