SRFC : Stéphan s'énerve en conférence, Tudor l'a fait craquer
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SRFC : Stéphan s’énerve en conférence, Tudor l’a fait craquer

SRFC : Stéphan s’énerve en conférence, Tudor l’a fait craquer

Annoncé sous menace, Julien Stéphan trouve sa situation difficile. L’entraîneur du Stade Rennais a perdu son sang-froid après les rumeurs selon lesquelles Igor Tudor pourrait prochainement le remplacer.

Le match nul arraché lors du derby à Brest (1-1) n’est qu’une maigre consolation. Samedi dernier, Rennes a enchaîné un quatrième match sans victoire, d’où sa présence en seconde partie de tableau après huit journées de championnat. L’actuel 13ème de Ligue 1 se porte mal et dans ce type de situation, l’entraîneur se retrouve systématiquement montré du doigt. Julien Stéphan n’échappe pas aux critiques, lui qui se dit menacé en raison de ses mauvais résultats. Le nom d’Igor Tudor est même évoqué en cas de licenciement.

De quoi agacer l’entraîneur des Rouge et Noir qui a perdu sa sérénité habituelle en conférence de presse.  » Vous savez, on a perdu un match amical lors de la préparation à Guingamp. Le lendemain, ils m’ont envoyé Pioli. Dès la première défaite en juillet» s’est souvenu le fils de Guy Stéphan. Je dirais que cela montre bien le décor et le contexte de l’époque. Mais ce n’était pas une surprise. J’y étais préparé et finalement ça a continué. Je dois donc en profiter pour, excusez l’expression, fermer certaines bouches et continuer à avancer. »

Stéphan n’abandonnera pas

«  Je reste moi-même, je ne montre rien, je dois rester concentré sur ma tâche : accompagner ce groupe, le développer, faire des choix, l’orienter. Et pour que nous puissions avoir des résultats. Quand il n’y a pas de résultats, quand ce n’est pas à la hauteur de ce qu’on espère, quand il y a des attentes très fortes, on connaît ce métier : le premier fragilisé, c’est l’entraîneur. C’est comme ça, c’est la règle. (…) Il y a une motivation très forte pour ne pas baisser les bras, pour lutter contre les vents contraires, contre les rumeurs. Je ne sais pas si c’est vrai, si ce n’est pas vrai, je ne sais pas, je ne peux pas le contrôler », a esquivé Julien Stéphan, peut-être condamné à battre Le Havre au Roazhon Park vendredi.

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