Depuis le 12 juillet, le monde spatial a les yeux rivés sur SpaceX et sa fusée de référence, Falcon 9. Car après un premier semestre record et 68 décollages réussis (plus de 340 décollages depuis le précédent échec en 2016), les Américains se devaient d’apporter rapidement des réponses. En effet, en cette période de transition, de croissance et de mise en place de nouveaux lanceurs, Falcon 9 est très demandé pour les satellites, les constellations, les sondes interplanétaires, l’envoi d’astronautes, etc.
Dans la foulée de cet échec, qui résultait d’une désintégration du moteur du deuxième étage lors de son rallumage en orbite, SpaceX avait tenté d’éjecter et de sauver les 20 satellites Starlink qu’il transportait. C’était peine perdue, et les autorités américaines avaient logiquement annoncé s’associer à SpaceX pour une enquête. Dans les faits, Falcon 9 a donc été cloué au sol. Mais en coulisses, les équipes s’activaient sur deux fronts pour ramener au plus vite leur fusée sur ses sites de lancement.