SpaceX dévoile le vaisseau qui lancera la station spatiale dans l’atmosphère
Il s’agit donc d’une version plus lourde du cargo Dragon SpaceXSpaceX qui a été choisi par la NASA pour désorbiter la Station spatiale internationale (ISS), et non Starship. La NASA pilotera le véhicule, qui s’arrimera à la station peu après l’arrivée du dernier équipage. Une fois les astronautes partis, l’USDV (Véhicule de désorbitation américain)) La désorbitation aura lieu lorsque la station sera descendue naturellement de son altitude de croisière de 400 kilomètres à 330 kilomètres. La désorbitation durera six mois.
Un « super dragon »
L’USDV est une version surpuissante du vaisseau cargo Dragon de SpaceX, qui ravitaille la station depuis plus d’une décennie. Son module de service sera équipé de 46 moteurs spatiaux Draco (au lieu de 18 habituellement) : 16 pour assurer le contrôle de l’attitude et de l’orbite, et 30 pour les manœuvres de désorbitation elles-mêmes. Le véhicule disposera également de six fois plus de carburant.
Avec un poids de 30 tonnes, le véhicule sera trop lourd pour le Falcon 9 de SpaceX. La NASA fera son choix plus tard, mais le Faucon lourdFaucon lourd Cela semble tout à fait approprié.
L’avantage de ce véhicule est quea priori Toutes les technologies nécessaires existent déjà et ont toutes fait leurs preuves en orbite. De plus, il n’est pas nécessaire de modifier l’interface avec la station. L’autre avantage est que la conception peut servir de base au réapprovisionnement en fret de la future station spatiale Gateway en orbite lunaire.
Il faut contrôler la rentrée atmosphérique
Une fois retirée du service en 2030, l’ISS, qui pèse plus de 450 tonnes, deviendra un objet spatial dangereux. Avec le dragage atmosphérique, la station ne restera pas éternellement en orbite et finira par revenir se consumer dans l’atmosphère.atmosphèreatmosphère terrestre.
Le problème est que le la combustionla combustion ne sera pas complet et des débris risquent de retomber sur les populations, comme ce morceau de palette tombé dans une maison en Floride en avril dernier (la famille a porté plainte contre la NASA, une première).
Grâce au véhicule SpaceX, la NASA veillera à ce que les restes tombent au fond de l’océan Pacifique Sud, dans une très vaste zone de 2 000 kilomètres de long dépourvue de terre et de navires.
SpaceX devra désorbiter la station spatiale et éviter la catastrophe
Article de Daniel ChristianDaniel Christianpublié le 27 juin 2024
La Station spatiale internationale est un gigantesque objet de plusieurs centaines de tonnes ! Son exploitation devrait prendre fin en 2030. Pour désorbiter la station en toute sécurité, la NASA a choisi SpaceX. Vaisseau spatialVaisseau spatial ?
La Station spatiale internationale (ISS) est le plus gros objet artificiel en orbite autour de la Terre. Plus grande qu’un terrain de football, la station pèse plus de 400 tonnes ! Vieillissante, l’ISS doit encore être habitée et exploitée jusqu’en 2030. Après cela, il faudra la désorbiter pour éviter qu’elle ne génère des débris. Pour cela, la NASA a choisi SpaceX.
Ni l’agence américaine ni SpaceX n’ont précisé quel véhicule serait utilisé. Compte tenu des dimensions de la station, seul le Starship semble approprié. Le contrat pour l’opération est d’une valeur de 843 millions de dollars (787 millions d’euros).
Un défi unique !
Le plus important est de contrôler la descente de la station dans l’atmosphère. Au cours de sa descente, l’ISS traversera laairair à 28 000 km/h ! Le frottement va générer une forte chaleurchaleur qui le brûlera.
Mais un objet aussi gros ne se consumera pas complètement pendant la descente. Certains composants compacts survivront. Le 8 mars, un débris de l’ISS est tombé sur la Station spatiale internationale. toittoit d’une maison en Floride. Le propriétaire a porté plainte contre la NASA, une première historique.
Le risque est qu’une certaine quantité de déchetsdéchets retombe sur Terre. Il faut alors contrôler la rentrée atmosphérique, afin que ces débris tombent dans une zone inhabitée. En général, on choisit l’océan Pacifique Sud.
Changement d’ère de l’astronautique
C’est tout un symbole. Fondée par le milliardaire Elon MuskElon MuskSpaceX a toujours l’ambition de révolutionner l’exploration spatiale habitée, avec pour objectif d’atteindre la planète Mars. Depuis des décennies, l’exploration habitée est incarnée par l’ISS, une station scientifique en orbite au cœur d’une fantastique coopération internationale entre les États-Unis, la Russie, l’Europe, le Japon et le Canada.
C’est donc SpaceX qui mettra un terme à tout cela, ouvrant la voie à des stations de remplacement comme Axiom ou Starlab, pilotées par des entreprises commerciales.
Voici le nouveau plan audacieux de la NASA pour détruire la station spatiale !
Article de Gaspard SalomonGaspard Salomonpublié le 29 septembre 2023.
D’ici 2030, la NASA prévoit de démanteler la Station spatiale internationale après plus de 30 ans de service. L’agence spatiale américaine a lancé un appel d’offres auprès du secteur privé pour la conception d’un engin spatial permettant de désorbiter l’ISS en toute sécurité dans le cadre de son retrait programmé.
Lancée en orbite en 1998-2000, la Station spatiale internationale (ISS) a permis une présence humaine permanente dans l’espace, avec son lot d’expériences scientifiques réalisées dans un environnement sans climat. la gravitéla gravité. Mais elle a un duréedurée Sa durée de vie est limitée et ses différents éléments s’usent au fil du temps, notamment en raison du cycle thermique (alternance jour/nuit). La NASA prévoit donc de l’arrêter en 2030, après 30 ans de service.
Désorbitation de l’ISS : une opération délicate
La NASA a plusieurs options, la plus simple étant de tout simplement abandonner la station. Elle se briserait alors naturellement et finirait par entrer dans l’atmosphère et s’écraser sur Terre. Le problème est qu’avec ses 430 tonnes, la station risque de ne pas se désintégrer entièrement dans l’atmosphère, et des débris pourraient s’écraser à la surface, potentiellement sur des zones habitées. La NASA doit donc prévoir une désorbitation contrôlée de l’ISS, afin d’éviter tout risque pour les populations. L’agence spatiale américaine a alors deux options : scinder la station en plusieurs parties pour réduire ses chances de résister à l’entrée atmosphérique, ou freiner l’ensemble de la station pour contrôler sa trajectoire de descente vers un point choisi. C’est cette dernière option, considérée comme la plus sûre, qui est retenue par la NASA : les débris ayant résisté à l’entrée atmosphérique s’écraseront au-dessus de l’océan Pacifique, près du point Nemo, loin de tout habitat.
Un appel d’offres pour le secteur privé
Pour atteindre ses objectifs, la NASA a lancé un appel d’offres à destination du secteur privé pour la constructionconstruction d’un vaisseau massif destiné à contrôler la désorbitation de l’ISS, l’USVD (Véhicule de désorbitation des États-Unis). Ce vaisseau devra répondre à de nombreuses contraintes, comme une capacité de carburant élevée, la décélération de la station devra se faire progressivement, afin d’éviter sa dislocation.
Les réponses à cet appel d’offres sont attendues en novembre, et d’ici là, les constructeurs devront imaginer un navire (qu’il soit nouveau ou basé sur des modèles préexistants) capable de ralentir et de gérer les différentes anomaliesanomalies qui pourrait survenir lors de la descente de l’ISS.