Mary Jo Pitzl sur X
La Chambre des représentants de l’Arizona hue les républicains qui ne veulent pas débattre de la loi de 1864 sur l’avortement, le 10 avril 2024.
ÉTATS-UNIS – Le débat sur l’avortement continue de diviser les États-Unis. Mercredi 10 avril, le Parlement de l’Arizona a plongé dans le chaos lors d’une discussion sur une loi de 1864 interdisant presque tous les avortements, que les tribunaux avaient jugée applicable quelques jours plus tôt.
Face au tollé mondial provoqué par cette décision de la Cour suprême locale, qui criminalise l’avortement sauf en cas de danger pour la mère, les démocrates et au moins un élu républicain ont voulu ouvrir la discussion afin d’abroger cette loi de 1864. à cette époque, l’Arizona n’était même pas un État incorporé aux États-Unis (il n’est devenu le 48e État qu’en 1912).
Mais la majorité républicaine à la Chambre des représentants locale n’était pas de cet avis, rapporte l’agence Associated Press. Elle a décidé d’écourter les discussions et a ajourné la séance pour la semaine. Les démocrates ont alors crié avec colère : » Honte à toi ! « , comme vous pouvez le voir dans les vidéos ci-dessous.
Les médecins et les cliniques promettent de continuer
La républicaine Teresa Martinez a déclaré qu’il n’y avait aucune raison de précipiter le débat alors que la décision de la Cour suprême n’avait été rendue que 24 heures plus tôt. Il a ensuite accusé les démocrates d’avoir » crie » sur les Républicains et pour être « engagé dans des actions extrémistes et insurrectionnelles à la Chambre ».
« Retirer des bébés en bonne santé à leurs mères en bonne santé n’équivaut pas à des soins. La grossesse n’est pas une maladie. Cela doit être célébré. L’avortement met fin à des vies », dit-elle. La démocrate Stephanie Stahl Hamilton a déclaré que la décision du tribunal était » extrême » et « des gens vont mourir » si cette loi est effectivement appliquée.
AP ajoute qu’au moins trois républicains se sont prononcés contre la loi et en faveur de son annulation parce que « Cela ne reflète pas les valeurs de la majorité de notre électorat, quelle que soit son affiliation électorale. » Les médecins et cliniques, de leur côté, ont promis de rester ouverts le plus longtemps possible.
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