DÉCRYPTAGE – A l’occasion des Jeux paralympiques, Valérie Pécresse a remis sur la table le sujet de l’accessibilité du métro aux personnes à mobilité réduite. Un chantier long, coûteux, semé d’obstacles techniques, et qui dépendra avant tout de la volonté politique des acteurs en charge.
Une main tendue et… une facture. A l’occasion des Jeux paralympiques de Paris 2024, Valérie Pécresse, à la tête d’Île-de-France Mobilité en sa qualité de présidente de région, a relancé le débat sur l’accessibilité du métro parisien. Selon ses estimations, rendre les transports souterrains accessibles aux personnes à mobilité réduite nécessiterait une vingtaine d’années de travaux et 15 à 20 milliards d’investissements. Île-de-France Mobilité pourrait mettre un tiers de cette somme sur la table ; pour l’ex-candidate LR à la présidentielle, ce serait à l’Etat et à la ville de Paris de couvrir le reste.
S’il se concrétise, ce projet titanesque sera loin d’être une promenade de santé…