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sous la pluie, Toyota mène la danse mais attention à la concurrence

La 92e édition des 24 Heures du Mans tient pour l’instant ses promesses puisque trois constructeurs – Toyota devant Porsche et Ferrari – restent en lutte à l’aube dimanche sur le circuit sarthois totalement détrempé.

La lumière a eu beaucoup de mal à percer le ciel sarthois. A 06H00 (04H00 GMT), la célèbre piste du Mans tournait au ralenti depuis plus de deux heures, la course ayant été neutralisée pour cause de pluie, une décision rendant caduque les écarts entre les voitures.

Devant des tribunes largement désertées par les spectateurs pendant la nuit, nombreux à s’endormir quelques heures, la Toyota N.8 menait le peloton des 19 Hypercars encore officiellement en course dans la catégorie reine, suivie par la Porsche N.6 qui s’est élancé en pole 14 heures plus tôt sous les yeux de l’ancienne star du football Zinedine Zidane venu donner le départ.

L’autre Toyota engagée dans la catégorie reine, la N.7, est 3ème.

La Ferrari N.83, longtemps en tête, occupait la 5ème place provisoire au petit matin après avoir écopé d’une pénalité de 30 secondes pour avoir provoqué un accrochage avec la BMW N.15. Cet accident survenu samedi soir a provoqué la première apparition des voitures de sécurité.

Concours très ouvert

Preuve que dans l’élite, la compétition – qui était annoncée ouverte – tient encore toutes ses promesses à dix heures de l’arrivée : quatre des neuf constructeurs engagés en Hypercar occupaient le Top 10 provisoire.

24 Heures du Mans : sous la pluie, Toyota mène la danse mais attention à la concurrence

Outre les deux Toyota, les trois Ferrari et trois des six Porsche présentes dans la catégorie reine, les deux Cadillac occupaient les 7e et 9e places à l’aube.

Ferrari, vainqueur sortant, fait partie des favoris logiques de cette nouvelle édition des « 24 Heures ». Mais Toyota, battu l’an dernier, a une revanche à prendre. Et l’équipe japonaise bénéficie de l’expérience, forte de ces cinq victoires consécutives entre 2018 et 2022.

Porsche, de son côté, arrive lancé après avoir dominé le début de saison, et a l’avantage du nombre avec ses six prototypes (trois officiels et trois courant sous les couleurs d’écuries privées).

«Il est adoré» hors du jeu

Pour son retour dans l’élite de l’endurance auto, Alpine avait un objectif : en voir l’arrivée dimanche, à 16h00. Un effort vain pour la marque française puisque ses deux prototypes ont été les premières Hypercars à abandonner, visiblement victimes d’un moteur. problème.

24 Heures du Mans : sous la pluie, Toyota mène la danse mais attention à la concurrence

La N.35 a jeté l’éponge en milieu de soirée samedi, rapidement suivie par sa voiture sœur, la N.36 – pilotée notamment par l’Allemand Mick Schumacher, fils de la légende de la Formule 1 Michael, qui a participé pour la première fois temps à la célèbre course du Mans.

Même déception pour la star italienne de la moto Valentino Rossi qui a dû capituler après la sortie de piste de son équipier au volant de leur BMW, alors dans le Top 5 de la catégorie inférieure LMGT3.

Cet abandon est un coup dur pour celui qu’on surnomme «Il est adoré»qui avait en ligne de mire le podium au Mans, porté par le soutien de milliers de fans venus l’encourager.

Le multiple champion du monde MotoGP, reconverti au sport automobile depuis 2023, a disputé pour la première fois les 24 Heures du Mans. Il a pris le volant peu avant 20 heures du soir, assurant à la fin de son relais qu’il « profité malgré la pression ».

L’espoir d’assister jusqu’au bout à une course spectaculaire et indécise a attiré les foules. Les organisateurs tablent sur un record de 325 000 spectateurs durant le week-end.

William Dupuy

Independent political analyst working in this field for 14 years, I analyze political events from a different angle.
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