Soupçon de corruption russe d’eurodéputés, civils tués à Donetsk
Avez-vous manqué les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 minutes fait le point pour vous tous les soirs à 19h30. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et les résultats des combats, voici l’essentiel de la journée.
Le fait du jour.
Les bombardements russes ont tué au moins deux personnes et en ont blessé une dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, ont annoncé samedi les autorités ukrainiennes, affirmant avoir détruit neuf drones ennemis dans la nuit.
La ville de Krasnohorivka, située tout près du front, était sous « le feu ennemi pendant la nuit et la matinée », a déclaré le gouverneur régional Vadym Filachkine sur Telegram.
Ces tirs ont tué une femme de 70 ans et un homme de 73 ans, et en ont blessé un autre, a-t-il précisé, appelant les derniers civils présents à fuir la ville.
Dans la région de Dnipropetrovsk (centre-sud), un homme de 36 ans blessé la veille lors d’une grève est décédé à l’hôpital et un autre est toujours hospitalisé, a indiqué le directeur régional Serhiy Lyssak.
Au cours des dernières 24 heures, un homme a été tué après avoir roulé avec son tracteur sur un engin explosif non identifié, lors de travaux agricoles près de Topolyne, dans la région de Kherson (sud), a indiqué samedi la police ukrainienne.
Le numéro du jour.
5 000. C’est le nombre d’enfants évacués de la région russe de Belgorod, frontalière avec l’Ukraine, après des semaines de bombardements menés par Kiev, a annoncé samedi le gouverneur de la région.
Les autorités régionales ont annoncé la semaine dernière que 9 000 mineurs seraient transférés vers d’autres régions après qu’une série de bombardements transfrontaliers et de frappes de drones aient tué plus d’une douzaine de civils.
La déclaration d’aujourd’hui
» « C’est une affaire très sérieuse. » »
L’eurodéputée Renew Nathalie Loiseau a pointé du doigt samedi « l’extrême droite européenne », notamment « allemande et française », dont certains représentants au Parlement européen sont soupçonnés d’avoir reçu de l’argent de la Russie dans le cadre d’un réseau d’influence.
Le scandale est né mercredi après l’annonce par les services de renseignement tchèques du démantèlement d’un réseau financé par Moscou, qui diffusait de la propagande pro-russe en Ukraine via le site Voice of Europe, et étendait son influence « jusqu’au Parlement européen ». , sans plus de précisions. Le Premier ministre belge Alexander De Croo a évoqué jeudi le cas de « parlementaires recevant de l’argent », sans que leur identité soit connue.
On apprend non seulement « qu’un certain nombre de parlementaires européens se sont rendus » à Voice of Europe « pour faire écho à la propagande russe » mais aussi « que certains auraient été payés pour le faire », s’est indignée samedi sur franceinfo Nathalie Loiseau.
« Je tiens à préciser que ces parlementaires qui s’y sont rendus, qui ont été interviewés par Voice of Europe, appartiennent tous à l’extrême droite européenne, allemande et française », a-t-elle assuré.