C’est un extrait qui a été largement partagé sur les réseaux sociaux et qui a suscité de vives réactions : le sketch de Blanche Gardin qui s’en prend à l’humoriste Sophia Aram suite à la position de cette dernière sur le conflit entre Israël et le Hamas.
Le chroniqueur de France Inter a répondu dans un texte publié ce dimanche 14 juillet dans Le Parisien.
Les faits remontent au début du mois de juillet. Lors d’une soirée de soutien au cessez-le-feu à Gaza, Blanche Gardin avait fait référence au discours de sa collègue lors de la cérémonie des Molières. Je devrais être islamophobe, comme Sophia Aram « pour recevoir une récompense », avait-elle plaisanté. Mais je ne peux pas être islamophobe, parce que je suis antisémite. L’un exclut l’autre en fait. Si tu es islamophobe, ça te protège de l’antisémitisme, c’est comme l’herpès. Si tu l’as dans la bouche, tu ne peux pas l’avoir dans le cul. » se moqua-t-elle.
» Mon droit de combattre toutes les religions »
Aujourd’hui, Sophia Aram répond directement : « Si je laisse l’herpès aux dermatologues et votre amertume aux thérapeutes, votre point de vue repose sur deux points : l’islamophobie est partout et l’antisémitisme n’est nulle part. » elle se déchaîne. » Bien sûr, chère Blanche, si j’avais votre élégance, je vous inviterais à remettre votre condescendance là où vous n’avez visiblement pas d’herpès. « , a-t-elle ajouté. Elle a également voulu rappeler son » droit de combattre toutes les religions, toutes les croyances et toutes les idéologies… »
Sophia Aram revient sur les menaces qu’elle reçoit, s’en prenant également à Aymeric Caron, le député LFI qui a critiqué son discours aux Molières, et à Guillaume Meurice, chroniqueur licencié de France Inter après une blague comparant Netanyahu à un nazi.
L’humoriste revient enfin sur le fait que son nom est associé sur les réseaux sociaux aux termes « islamophobe » Ou » soutient les génocidaires « , ajoutant qu’elle trouvera » il y avait toujours une petite fille blanche de gauche pour m’expliquer « qu’on n’en meurt pas » — ce à quoi je répondais : « Pas si sûr.” ».