Divertissement

Sophia Aram proteste contre France Inter contre Maeva Ghennam

Sophia Aram proteste contre France Inter contre Maeva Ghennam
Coust Laurent/ABACA / Coust Laurent / Villette Pierrick/ABACA / Villette Pierrick

L’ancienne participante de l’émission de télé-réalité « Les Marseillais » a déclaré « voile le vendredi ». Des propos qui ont provoqué la colère de l’humoriste alors que la France a rendu hommage à Dominique Bernard et Samuel Paty.

« Vous connaissez Maeva Ghennam ?» débute ce lundi 14 octobre Sophia Aram dans sa chronique sur France Inter. Maeva Ghennam a d’abord connu le succès dans l’émission de télé-réalité « Les Marseillais » avant de devenir, comme beaucoup de ses camarades de télévision, une influenceuse. Elle met en scène son quotidien entre deux placements de produits.

« Attention, c’est lourd »poursuit Sophia Aram avec un rude accent du sud. « A partir de maintenant, elle l’a dit « J’ai arrêté de forniquer »»séquence audio prenant en charge. « Plus besoin de tourner autour du pot, ni de faire ce que vous voulez d’ailleurs. Alors si quelqu’un est vraiment trop chaud, qu’il a vraiment envie de forniquer, il existe une solution : « Celui qui me veut, m’épouse devant Dieu ». Avis aux auditeurs de France Inter, si quelqu’un croise Maeva, je ne sais pas, sur un jet-ski en duty free à l’aéroport de Dubaï», s’amuse l’humoriste avant de durcir le ton.

La vague de tutoriels sur le hijab déferle sur les réseaux sociaux.

Sophia Aram sur France Inter

« La preuve que désormais elle est droite dans ses bottes »Sophia Aram reprend une fois de plus les citations audio de Maeva Ghennam : « le vendredi, je me voile ». « Il est donc tout à fait possible de se refaire comme une voiture volée et de recouvrir l’ensemble de divers implants de collagène et de botox qui égayent d’un modeste voile son aspect de rêve »s’en prend au comédien avant d’ajouter : « Loin d’être anecdotique, le fait qu’une influenceuse de son envergure surfe sur la vague des tutoriels sur le hijab qui déferle sur les réseaux sociaux en dit plus sur l’air du temps que sur la vie spirituelle des cagoles ».

Une expression que Sophia Aram utilisait déjà cet été lorsqu’elle partageait sur X une photographie de Sifan Hassan, médaillée d’or du marathon féminin aux Jeux olympiques de Paris 2024, portant un hijab sur le podium.

La solitude des enseignants

Sophia Aram s’insurge contre les propos de Maeva Ghennam alors qu’une « une enseignante est giflée par une élève à qui elle a demandé d’enlever son voile à Tourcoing ou lorsqu’une directrice est contrainte de démissionner suite à une altercation à propos d’un voile ». « Ils ne font qu’appliquer la loi et les règlements, mais ils luttent seuls contre la force de frappe de ces influenceurs »note-t-elle.

Elle poursuit avec conviction sur les ondes de France Inter : « Cette semaine où nous rendons hommage à Dominique Bernard et Samuel Paty Je me dis que ce serait vraiment bien de ne pas laisser les enseignants seuls défendre la laïcité. Il suffirait simplement aux féministes, aux universalistes et à tous ceux qui sont attachés à l’école laïque de dire ce qu’ils pensent de cet outil fabriqué par le patriarcat religieux pour briser un peu la solitude des enseignants et surtout ne pas abandonner le débat public avec les influenceurs du hijab, la gauche complaisante et une extrême droite qui a toujours combattu les écoles laïques ».

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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