Sony ferme le studio de développement derrière l’échec commercial Concord
Lancé le 23 août, puis mis hors ligne deux semaines plus tard, le jeu de tir multijoueur n’a réussi à attirer qu’un maximum de 697 joueurs en ligne, et ne s’est vendu qu’à 25 000 exemplaires.
Sony ferme deux de ses studios, dont celui derrière le jeu de tir Concorde retiré à peine deux semaines après son lancement en raison de faibles ventes, a annoncé mardi son directeur Hermen Hulst dans une lettre interne. « Dans le cadre de nos efforts continus pour renforcer l’activité (…), nous avons dû prendre une décision difficile concernant deux de nos studios – Neon Koi (qui développait des jeux mobiles, NDLR) et Firewalk Studios »peut-on lire dans ce texte disponible sur le site de Sony Interactive Entertainment (SIE).
Lancé le 23 août sur console PlayStation 5 et PC, puis mis hors ligne le 6 septembre. Concordeun jeu de tir où l’on s’affrontait en équipes dans des arènes, n’a réussi à attirer qu’un maximum de 697 joueurs en ligne, selon les chiffres de la plateforme SteamDB, et ne s’est vendu qu’à 25 000 exemplaires, d’après le site spécialisé IGN. « Les jeux de tir à la première personne joueur contre joueur sont un espace de compétition en constante évolution et, malheureusement, nous n’avons pas atteint nos objectifs avec ce titre. »écrit Hermen Hulst, responsable du développement des jeux vidéo en tant que directeur général des studios SIE.
Plus de 200 salariés concernés
« Nous allons apprendre de Concord et continuer à développer nos capacités… pour assurer la croissance future dans ce domaine. » Mobile aussi « reste un axe de croissance prioritaire »assure le gérant. « Pour réussir dans ce domaine, nous devons nous concentrer sur des titres qui correspondent au pedigree des studios PlayStation et qui ont le potentiel d’atteindre davantage de joueurs dans le monde. »il fixe son objectif.
Firewalk Studio, basé aux Etats-Unis, revendique 165 salariés sur LinkedIn et Neon Koi (anciennement Savage Game Studios), basé à Helsinki et Berlin, 40. « Nous nous efforcerons, dans la mesure du possible, de placer certaines des personnes concernées au sein de notre communauté mondiale de studios »dit Hermen Hulst.