Son violon de 200 ans dépasse d’1 cm dans la cabine, la musicienne ne peut embarquer dans un avion de Ryanair
Une violoniste a eu un étrange accident en tentant d’embarquer dans un avion de Ryanair à l’aéroport de Marseille. La raison ? Son instrument mesure 56 cm, soit 1 cm de plus que la limite autorisée pour les bagages en cabine. Elle n’a donc pas pu embarquer.
Il est bien connu que certaines compagnies aériennes ne plaisantent pas avec la taille des bagages autorisés à bord de leurs avions. Pour de nombreux voyageurs, passer par le compartiment métallique au format imposé est une véritable source d’angoisse. Parfois les roulettes ne rentrent pas, parfois il faut enlever quelques pulls pour amincir le sac… Pour Esther Abrami, célèbre violoniste d’Aix en Provence, c’est son instrument, un violon de presque 200 ans et très fragile, qui ne passait pas entre les clous. Et ce, pour un centimètre près !
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Ne voulant rien entendre, Ryanair n’a pas autorisé la musicienne à embarquer avec son instrument dans son étui, manifestement trop grand, comme le raconte l’histoire. Midi gratuitLa violoniste a donc tout essayé, comme elle le raconte dans un post Instagram amer.
« J’ai proposé d’acheter un siège supplémentaire, je les ai suppliés en leur expliquant que j’enregistrais ce jour-là même pour mon album, j’avais pris cette compagnie un nombre incroyable de fois et je n’avais jamais vécu ça, j’ai même proposé de sortir mon violon de la valise, en gardant sa protection en tissu et en le gardant à la main pendant tout le vol », explique-t-elle, en vain.
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Esther Abrami a l’habitude de voyager en avion avec son violon, et vole souvent avec Ryanair depuis Marseille, d’où son incompréhension et sa colère. Dans son long message posté à ses abonnés sur les réseaux sociaux, elle dit avoir été victime d’«impolitesse et d’humiliation publique». Elle termine en expliquant qu’elle a dû acheter un autre billet, un luxe que tous les musiciens ne peuvent pas s’offrir. «Rater un vol signifie souvent perdre une opportunité d’emploi vitale». C’est «inacceptable», conclut la violoniste.
