Alors qu’elle était dans son salon, mardi 23 avril, Louise a senti le sol de son appartement du 18e arrondissement de Paris glisser sous ses pieds. Légèrement blessée mais toujours traumatisée par sa chute, elle a témoigné sur BFMTV.
Une chute de deux mètres cinquante. Alors qu’elle se trouve dans le salon de son appartement nouvellement acheté dans le 18e arrondissement de Paris, Louise voit son sol s’effondrer sous ses pieds. « Je ne comprenais pas ce qui se passait, je me voyais mourir », témoigne-t-elle, très émue, au micro de BFMTV.
Les faits se sont produits mardi 23 avril. Deux mois plus tôt, Louise avait acheté cet appartement de 28 m² au nord de la capitale et y avait emménagé.
« J’étais en collants, j’allais enfiler mes baskets, et à un moment j’ai senti le sol glisser sous mes pieds », raconte-t-elle.
« J’ai l’impression que j’aurais dû mourir. »
La chute « a dû durer entre trois et quatre secondes, elle a été relativement lente », poursuit Louise. « Je me suis retrouvé debout, à l’étage en dessous. » Dans un autre appartement, heureusement vide et inoccupé.
Mais l’effondrement de son plancher a provoqué d’importants dégâts. « J’ai vite réalisé que je n’allais pas pouvoir respirer longtemps car il y avait de la poussière partout. »
Légèrement blessée, Louise a heureusement été prise en charge par les pompiers. Pour la première fois ce samedi 27 avril, elle a regagné son appartement. Bien que l’accès au salon ait été empêché, elle a été autorisée à y vivre. Mais impossible. Pour le moment, Louise reste chez ses amis.
« J’ai l’impression que j’aurais dû mourir mardi matin et que ça n’avait pas été le cas », raconte-t-elle sur BFMTV. « Je ne comprends pas comment et pourquoi je suis toujours là dans cette situation lunaire. »
« C’est difficile de dire qu’après un mois et demi d’un projet au long cours, dans lequel je me suis planifié (…) de dire que d’une seconde à l’autre, tout ça, « l’appartement n’existe plus », poursuit-il. Louise, très émue.
Après l’effondrement du sol mardi, trois résidents du bâtiment ont également été évacués. Les secours et l’architecte de la préfecture de police sont intervenus pour évaluer la situation. Suite aux constatations, les trois personnes ont pu regagner leur domicile.
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