Son cancer irradié au centième de millimètre en écoutant Schubert
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Il n’en existe que deux exemples en France, dont un au centre de cancérologie Eugène-Marquis à Rennes : un accélérateur de particules couplé à une IRM baptisée Linac Unity. Cet outil révolutionnaire offre aux oncologues et radiothérapeutes une arme très efficace pour traiter les cancers.
Ouest de la France
Samuel NOHRA.
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C’était encore de la science-fiction pour les oncologues et radiothérapeutes au début des années 2000 : pouvoir disposer d’un accélérateur de particules, capable d’irradier les cellules cancéreuses, couplé à un système d’imagerie haute définition. De quoi permettre, lors de la séance d’irradiation, de visualiser l’état de la tumeur en temps réel. Un défi technologique qui semblait impossible. « Le principal problème est que le champ magnétique de l’IRM a tendance à dévier les électrons de l’accélérateur », résume Raphaël Hermouet, physicien médical au centre Eugène-Marquis de Rennes. IRM et accélérateur…