Il y a un an, les 22 et 23 juin, se tenait le Sommet pour un nouveau pacte de financement mondial pour rétablir la solidarité internationale.
Plus de 100 représentants ont assisté au sommet, dont une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement ; le Secrétaire général de l’ONU et les dirigeants des institutions financières internationales ; les dirigeants de nombreuses organisations internationales et régionales, banques de développement et entreprises ; et les dirigeants de la société civile. Ils ont discuté des défis liés à la mise en place d’une réforme substantielle du système financier multilatéral et du financement du développement durable ainsi que des solutions possibles. Le sommet a eu un impact immédiat sur la dette des pays en développement et leur transition énergétique.
La France a présenté à ses partenaires une proposition connue sous le nom de Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P), fondée sur un consensus ancré dans la forte conviction qu’aucun pays ne devrait avoir à choisir entre lutter contre la pauvreté et lutter pour la planète.
Les 4P reconnaissent que les pays devront peut-être suivre des voies différentes pour parvenir à la transition énergétique, dans le but ultime d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et de lutter contre le changement climatique.
Ce pacte affirme qu’une forte relance financière est nécessaire, publiquement et privéement, pour lutter contre la pauvreté et le changement climatique, et qu’il est vital de réformer les institutions financières internationales et les banques multilatérales de développement afin de créer de nouvelles capacités de financement.
Les 4P sont désormais approuvés par 58 pays et ses objectifs ambitieux ont reçu un large soutien de la part de ses partenaires lors de diverses conférences internationales. Le Sommet pour l’avenir, convoqué par le secrétaire général de l’ONU en septembre prochain et dont la France a été l’une des nations initiatrices, sera une opportunité importante pour mettre en œuvre les 4P.