Soldats nord-coréens en Ukraine : une menace mondiale pour l’OTAN
La question des renforts coréens et de leur présence en Russie continue de se poser. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré jeudi 7 novembre que les 11 000 soldats qui allaient être déployés en Russie avaient commencé les combats dans la région russe de Koursk, occupée par les forces ukrainiennes. Une hypothèse qui avait été avancée par le général Olivier Kempf dans son analyse hebdomadaire du conflit. Il a pointé là « leur déploiement dans la poche de Soudja, pour la bonne raison qu’elle est en territoire russe : on serait alors dans le cadre non seulement du traité bilatéral mais aussi de ce qui est communément admis par le droit international ». Ce détachement serait basé dans le cadre du traité signé entre les deux pays.
Trump veut mettre fin à la guerre
Mais si « Certains d’entre eux ont déjà pris part aux hostilités contre l’armée ukrainienne » avec « des pertes déjà enregistrées » dit le dirigeant ukrainien, quel impact cela pourrait-il avoir sur l’avenir de la guerre ? Entre-temps, l’OTAN et ses partenaires en Asie (Corée du Sud, Japon, Australie et Nouvelle-Zélande) ont « fermement » a condamné vendredi l’engagement de la Corée du Nord. « Le déploiement de milliers de combattants constitue une dangereuse intensification du soutien déjà substantiel apporté par ce pays à la guerre d’agression que la Russie mène, en toute illégalité, contre l’Ukraine.» a déclaré l’Alliance atlantique dans un communiqué.
Ce soutien répété de l’Otan à l’Ukraine intervient dans le contexte de la victoire de Donald Trump aux Etats-Unis. Sur la guerre en Ukraine, le milliardaire américain n’a cessé de promettre une rupture avec son prédécesseur Joe Biden et d’arrêter la guerre. « dans vingt-quatre heures »sans toutefois donner de détails. Plusieurs hypothèses ont été avancées : le gel des positions sur le terrain, le transfert des territoires ukrainiens occupés, la suspension de l’expansion de l’OTAN et la création d’une zone démilitarisée.
Face au retour de l’ancien président républicain à la Maison Blanche le 20 janvier, le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a déclaré vouloir le rencontrer au plus vite pour discuter de cet engagement de la Corée du Nord, qui constitue, selon lui, une menace non uniquement vers l’Europe, mais aussi vers les États-Unis. Le rôle de la Corée du Nord « illustre la manière dont ces pays travaillent ensemble, la Chine, la Corée du Nord, la Russie et, bien sûr, l’Iran »» martelait-il comme pour représenter un nouvel axe du mal.
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