Nous quittons Salzbourg le cœur léger, où ils viennent de remporter leur match de Ligue des Champions – et de quelle manière (0-4) ! -, les joueurs du Stade Brestois ont cru pouvoir regagner leur domicile peu après minuit. Le vol a duré un peu plus d’une heure et demie.
«Ça a un peu gâché la fin de soirée»
Mais en raison de conditions météorologiques instables au retour, l’avion, affrété par le club auprès de la société Valljet (dont l’actionnaire majoritaire n’est autre que Waldemar Kita, le président du FC Nantes), a dû voler avec le plein de carburant. carburant, afin d’être le plus stable possible dans l’air. Les réservoirs n’ayant pas été remplis à Salzbourg, le jet privé dans lequel voyageaient les joueurs et le staff a été contraint de faire une escale technique à Strasbourg, vers 23h15.
Problème : l’aéroport où ils se trouvaient a alors dû fermer un quart d’heure plus tard, on leur a expliqué qu’ils ne pourraient repartir avant 6 heures du matin le lendemain matin. Sans solution de logement, chacun se retrouvait coincé dans une nuit difficile, où chacun devait faire ce qu’il pouvait pour trouver un endroit où dormir, souvent sur la moquette du hall de l’aéroport. « Heureusement qu’on a gagné mais c’est vrai que ça a un peu gâché la fin de soirée. On vous le dira la prochaine fois», explique le directeur sportif Grégory Lorenzi, présent comme tous les autres membres du staff. Visiblement bouleversé par la situation, et le manque d’anticipation de la compagnie avec laquelle le Stade Brestois s’est déplacé, il la tempère néanmoins en expliquant que « ça va mieux quand on gagne. Psychologiquement, on récupère plus vite.
De retour finalement à Brest mercredi à 8h30, les joueurs ont été informés de l’annulation de la journée d’entraînement, qui devait être légère quoi qu’il arrive, remplacée par un simple traitement. Leur prochain match n’est programmé que dimanche, à 17 heures (contre Le Havre, en championnat), mais ils devraient avoir le temps de se remettre de cette mésaventure.