Soirée cauchemardesque pour Wahi, sifflé après avoir manqué d’énormes occasions

Pour sa première apparition sous le maillot de l’OM au Vélodrome, Elye Wahi a vécu une très mauvaise soirée face au Stade de Reims, manquant plusieurs grosses occasions (2-2). Il a été remplacé par Jonathan Rowe à la 67e minute, sous les sifflets des supporters.

Une première à oublier. Si l’Olympique de Marseille a fait match nul 2-2 face à Reims dimanche soir, Elye Wahi a vécu une soirée bien moins bonne. Le nouveau numéro 9 de l’OM a manqué de nombreuses occasions pour sa première au Vélodrome sous le maillot olympien, ce qui lui a valu un sifflet de la foule à sa sortie.

A la 31e minute, l’ancien joueur du RC Lens s’était déjà illustré en ratant complètement sa frappe, alors que le gardien rémois Yehvann Diouf venait de repousser une frappe puissante de Pierre-Emile Höjberg. Quelques minutes plus tard, Wahi gâchait à nouveau un bon ballon de Greenwood, glissé entre les jambes d’Okumu. Il récupérait bien le ballon mais tirait directement sur le gardien.

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Trois grosses occasions manquées en première mi-temps

Et le destin s’est montré cruel car juste avant de rentrer aux vestiaires, Elye Wahi a encore raté sa cible. Une frappe repoussée par Diouf a fini dans les pieds de l’attaquant marseillais, qui pensait avoir marqué en poussant le ballon dans le but… sauf que Joseph Okumu est intervenu in extremis sur sa ligne pour dégager.

Juste avant de quitter sa place, Wahi a eu une nouvelle occasion sur une passe en profondeur de Kondogbia. Mais dans le duel avec Atangana, il s’est rendu coupable d’une poussée dans le dos du milieu rémois.

Une dernière action pas vraiment en sa faveur. Puis Roberto De Zerbi décide de le sortir, à la 67e minute, remplacé par la nouvelle recrue de l’OM, ​​Jonathan Rowe. Elye Wahi quitte la pelouse du Vélodrome sous les sifflets et les huées, contrôlant un à un les assistants sur le banc avant de revenir à sa place.

« Je le défendrai comme mon fils »

Dans une interview accordée à DAZN, Roberto De Zerbi a tenu à défendre son attaquant, qu’il considère « comme son fils » : « Au-delà des buts qu’il a manqués, je suis désolé pour lui. C’est un garçon très sensible. Lui et moi avons une très bonne relation. Je le défendrai comme mon fils. »

« Plus que la plupart des joueurs, il est très content d’être ici. La saison vient de commencer. Il a été sifflé, c’est malheureux pour lui mais il va montrer sur le terrain ce qu’il sait faire », promet le coach italien.