Soirée cauchemardesque pour Saint-Etienne, balayé 8-0 à Nice après avoir encaissé six buts en première période

A l’Allianz Riviera, les Verts ont vécu un véritable calvaire vendredi, en ouverture de la 5e journée.

Déjà en grande difficulté avec trois défaites lors des trois premiers matches de la saison en Ligue 1, Saint-Etienne a sombré, vendredi 20 septembre, face à Nice lors de la 5e journée, s’inclinant 8-0. Sur la pelouse des Aiglons, Olivier Dall’Oglio et ses hommes ont tout simplement vécu la pire première période de l’histoire du championnat de France depuis… le 24 mai 1997.

Il y a 27 ans, l’Olympique lyonnais parvenait à inscrire sept buts en l’espace de 45 minutes face à son rival marseillais (victoire finale 8-0). Ce vendredi, il n’en a fallu que 40 à Mohamed-Ali Cho et ses coéquipiers pour tromper à six reprises Gautier Larsonneur, d’un regard noir au moment où il allait chercher le ballon dans ses filets. A la mi-temps, la feuille de statistiques donnait le tournis : neuf tirs pour le Gym, sept cadrés pour… six buts (csc de Batubinsika (1-0, 4e), Ndombele (2-0, 7e), Cho (3-0, 24e), Moukoko (4-0, 26e), Guessand (5-0, 37e), Moukoko (6-0, 39e).

« Le score est éloquent, 6-0 je n’ai jamais pris ça en une mi-tempsL’arrière droit de Saint-Etienne Dennis Appiah l’a courageusement expliqué à DAZN. C’est n’importe quoi ! Dès qu’ils mettent le ballon dans les demi-espaces, on est débordés. Ils jouent bien mais on n’est pas là du tout.

De leur côté, les Aiglons ont fêté en beauté les 120 ans du club avec ce succès, égalant ainsi leur record de buts inscrits dans un match d’élite.

La seconde période n’a pas permis aux Verts de réduire l’ampleur du coup, bien au contraire, avec deux buts supplémentaires signés Sofiane Diop (7-0, 75e) et Pablo Rosario (8-0, 86e) parachevant une soirée particulièrement noire pour l’ASSE. Il s’agit de leur plus lourde défaite en première division depuis novembre 1951.

Au coup de sifflet final, Léo Petrot n’a pas mâché ses mots, toujours au micro de DAZN : « Ce soir, c’est une honte. On devrait avoir honte de nous, de nos supporters. De tout le travail qu’on a fourni. Faire ça, c’est inacceptable. Encaisser huit buts, être inexistant au niveau de l’esprit et des duels, je n’ai pas de mots. On a dix jours pour très bien travailler. Il y a un match à Nantes, il y a un championnat qui continue. »

Les supporters stéphanois peuvent tenter de se rassurer en s’accrochant au proverbe établi : « Il vaut mieux perdre 8-0 une fois que 1-0 huit fois ». Mais pas sûr que cela suffise, dans le feu de l’action, à apaiser les âmes…