SNCF : un TGV tombe en panne sur la ligne Rennes-Montpellier, un calvaire pour 300 voyageurs : Actualités
Plus de 300 passagers d’un TGV qui devait relier Rennes à Montpellier sont restés plus de trois heures bloqués sur les voies, dimanche 22 septembre, rapporte France Bleu.
Des heures bloquées sur les voies. Un TGV Rennes-Montpellier a été bloqué plusieurs heures, dimanche 22 septembre. En début d’après-midi, le train s’est immobilisé dans l’agglomération lavalloise en raison d’une panne de courant, rapporte France Bleu Mayenne. Pour les 300 passagers à bord, c’était le début d’une interminable attente.Une première notification indiquait d’abord 20 minutes d’indisponibilité, puis environ 1h30 puis 2h40« , a déclaré un passager à la radio locale.
Le train part à 12h30 et devait arriver à Montpellier à 18h30, mais n’atteint jamais sa destination. Le problème de la chaleur se pose rapidement. Sans électricité, la ventilation ne fonctionne plus. Les voyageurs commencent donc à ouvrir les fenêtres pour tenter de rafraîchir les wagons.Il n’y avait plus d’électricité dans le train, donc plus d’électricité pour faire fonctionner les toilettes, ni le courant dans les différents wagons, donc les prises électriques, ni la ventilation, donc la température est montée.« , raconte un voyageur à France Bleu.
« Une solidarité » s’instaure
Face à la longueur de l’attente, la SNCF a distribué de l’eau aux voyageurs du train avant de les transférer dans un nouveau train après cinq heures de blocage.Il a fallu descendre les gens d’un côté du train, remonter dans le train, puis monter dans le TGV qui était arrivé, à pied. Il y avait de la solidarité car les gens aidaient les autres à porter leurs bagages s’ils ne pouvaient pas et puis on est arrivé à Rennes.« Les pompiers ont été mobilisés pour les assister dans l’opération qui a duré environ une heure et s’est bien déroulée. Certains passagers sont restés en Bretagne, d’autres sont partis vers Paris. La SNCF indemnisera les passagers à hauteur de 150% du prix du billet.
publié le 23 septembre à 12h11, Léopold Vernier