SNCF : attention si vous devez prendre le train mardi 1er octobre, un préavis de grève a été déposé par les syndicats
La CGT et Sud Rail ont déposé un préavis de grève pour ce mardi 1er octobre. Cela pourrait entraîner des difficultés de circulation ou des retards sur certains trains. Soyez prudent si vous devez voyager ce jour-là.
Alors que les syndicats ferroviaires se réunissent ce jeudi 26 septembre devant le ministère des Transports, récemment occupé par François Durovray, un préavis de grève a été déposé par la CGT et le syndicat Sud-Rail, pour la journée du 1er octobre.
Plusieurs sujets sont sur la table, pour les représentants du personnel ferroviaire, qui dénoncent, outre le nouveau gouvernement, des réformes comme la liquidation de Fret SNCF ou la création de filiales TER.
\ud83d\udfe2Appelez à #grève unitaire pour la mobilisation des #1eroctobre
\ud83d\udd25Construire un mouvement #sociale constitue un élément fondamental pour basculer vers d’autres politiques ! Mobilisons-nous pour nos retraites, nos salaires et les services publics ! pic.twitter.com/Jm3ycnRPrs— Fédération SUD-Rail \u23da (@Fede_SUD_Rail) 24 septembre 2024
« Le projet de liquidation de Fret SNCF se poursuit sans tenir compte des recommandations de la commission d’enquête parlementaire et des revendications des organisations syndicales. C’est également le cas concernant la création de filiales TER que nos fédérations dénoncent puisqu’il n’y a aucune obligation la direction faire ce choix sinon celui de briser les droits sociaux des cheminots », indique le communiqué, diffusé sur les réseaux sociaux.
D’autres revendications sont évoquées : retraite, augmentations de salaire, etc.
Grève, quel impact pour les voyageurs ?
Comme pour chaque grève des cheminots, les prévisions de trafic seront connues 48 heures à l’avance. Il faudra donc vous renseigner dès le samedi 28 septembre au soir pour savoir si votre trajet risque d’être perturbé.
Dédouanement du fret
Ce jeudi 26 septembre, c’est surtout la liquidation de Fret SNCF qui est dénoncée devant le ministère des Transports. Pour rappel, après l’ouverture d’une enquête menée par le service de la concurrence de la Commission européenne, qui a conclu que l’entreprise publique bénéficiait d’aides trop importantes de l’Etat, rappelle Libérer.
En réaction et pour éviter d’avoir à rembourser des dettes, le ministre des Transports de l’époque, Clément Beaune, a annoncé un «plan de discontinuité », qui engage une procédure de liquidation judiciaire et divise Fret SNCF en deux entités et devra céder 30% de son activité et 20% de son chiffre d’affaires à la concurrence.