Par
Aline Chatel
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Il est parfois bon de regarder autour de soi et de se dire qu’on n’est pas le seul à galérer. Nicolas Seube, qui en est à sa première intersaison à la tête de l’équipe professionnelle du Stade Malherbe Caen, est sans doute un peu plus inquiet qu’il ne le laisse paraître. Il se rassure néanmoins en sachant que son club n’est pas le seul à attendre sur le front des transferts. Il y a certes un « cas particulier » à Caen, qui attend de finaliser la question de l’actionnariat, mais les enjeux sportifs sont largement partagés.
Nous sommes tous dans le même bateau, sauf le Paris FC qui a lancé le mercato parce qu’il est armé financièrement. J’étais à Pau la semaine dernière, c’est pareil. Rodez, c’est le même cas. Il ne faut pas s’inquiéter de ça. Aucune structure n’a son effectif.
Pourtant, les inconnues sont nombreuses à Caen. Pierre-Antoine Capton a mis la main à la poche pour renflouer les caisses avant le déplacement estival de la DNCG. Mais la question des moyens dont dispose Yohan Eudeline pour recruter reste entière. « Il y a des joueurs ciblés, affirme Nicolas Seube comme si c’était une évidence. Ce qu’il faut établir, c’est notre capacité financière à recruter. Est-ce qu’il y a une enveloppe ? Est-ce qu’il n’y a pas d’enveloppe ? »
« Le défi de la semaine prochaine »
Le 21 juillet, six semaines après l’ouverture du mercato et moins d’un mois avant le début du championnat, les interrogations témoignent de l’incertitude que vit le staff technique. « On dépend aussi du jeu des arrivées et des départs, poursuit Nicolas Seube. Il faut continuer à créer un équilibre d’équipe. Je ne peux pas recruter tant que x joueurs ne sont pas partis car c’est par exemple le même poste. » Ali Abdi est toujours à Caen, comme beaucoup de ses coéquipiers puisque seul Andréas Hountondji a été vendu.
Si Alex (Mendy) part, il faudra recruter un attaquant. On manque de flancs, où seul Godson (Kyeremeh) a joué régulièrement en Ligue 2, et au cœur du jeu, il reste Noé (Lebreton) et Didi. J’attends des nouvelles d’en haut pour savoir si on peut acheter ou s’il faut seulement trouver des joueurs libres. C’est tout l’enjeu de la semaine prochaine, je l’espère.
En attendant, Nicolas Seube reste serein dans sa communication. Il n’a pas vraiment le choix. « C’est le football moderne, c’est impossible d’avoir tout le monde le premier jour, il faut s’y habituer et il ne faut surtout pas s’énerver. Si on commence à envoyer des signaux comme ça, on ne calmera pas le groupe. Donc on y va doucement. On laisse les gens travailler en secret sur les choses qui se passeront demain. Le championnat est long. On va se mettre en ordre de marche petit à petit. »
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